08 mars 2023

Hugo Saez - hsaez@medialo.ca

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©Photo Le Citoyen - Hugo Saez

Très proche de sa tante et de son oncle qui sont tous les deux médecins, François-James Buteau a toujours été admiratif envers eux.

Tous les attaquants qui ont croisé sa route peuvent l’affirmer : défier François-James Buteau n’est pas une mince affaire et il y a par ailleurs de fortes chances de se retrouver au plus proche de la glace. Solide, le défenseur de 6 pieds 4 pour 205 livres fait de sa robustesse sa marque de fabrique. Selon lui, « tout est une question de timing et de feeling » en ce qui concerne le secret pour distiller autant de mises en échec à chaque rencontre.  

Produit des Conquérants des Basses-Laurentides puis des Eagles de Cape Breton depuis son arrivée dans la LHJMQ, le défenseur âgé de 18 ans a véritablement pris ses marques avec les Huskies. Que ce soit dans le vestiaire avec ses coéquipiers, sur la glace ou encore au sein de sa famille de pension, François-James Buteau révèle que tout va pour le mieux. 

Peux-tu nous dévoiler l’une de tes qualités et l’un de tes défauts ? 

L’un de mes défauts c’est que je procrastine un petit peu. Mais juste un peu. Et comme qualité je dirais que je suis quelqu’un qui est très résilient. 

Quel est ton plus grand rêve dans la vie ? 

Ce serait vraiment de jouer un match dans la LNH. Sinon en dehors du hockey c’est sûr que je veux voyager beaucoup, peut-être aller faire du surf à Hawaï. Je ne fais pas de surf, mais j’ai toujours eu une fascination pour Hawaï et ça a l’air d’être une affaire que tu fais là-bas. 

Comment se déroule ton quotidien au sein de ta famille de pension ? 

Ça se passe super bien! Je suis avec une famille de pension qui a deux petites filles qui sont super gentilles. Elles étaient un peu timides au début mais avec le temps elles commencent à parler un peu plus, à poser des questions. Tout va très bien, je me suis bien adapté. 

En parlant d’adaptation, comment se sont passés tes premiers coups de patins à ton arrivée dans la meute ? 

C’est sûr que j’appréhendais un peu. Quand tu arrives dans une nouvelle organisation, tu veux faire du mieux possible et une bonne impression. Selon moi ça s’est très bien passé. Je vais bien dans la mentalité des Huskies puis les gars ont été supers avec moi et m’ont vraiment bien accueilli. 

Quelle est ta devise dans la vie ? 

Il faut toujours avoir une routine puis la respecter. Quand on a une routine, ça nous fait sentir confortable même dans des situations qui sont plus dures dans la vie. Si tu as ta routine, que tu la respectes et que tu es assidu, c’est une bonne chose car il y a des moments difficiles dans la vie où tu dois avoir un certain repère. 

Quel est ton talent caché ? 

Je suis un bon joueur de golf. C’est l’une des activités que je fais le plus pendant l’été et j’ai commencé à y jouer vers l’âge de sept ans. Mais je reste définitivement meilleur au hockey qu’au golf! 

À quoi ressemblerait une journée parfaite selon toi ? 

Déjà c’est sûr que c’est une journée où il y a une game, pourquoi pas contre Val d’Or. Je me réveille le matin, le midi je mange un bon gros dîner. Des œufs, du bacon et des toasts sûr et certain. Après ça je fais une bonne sieste de trois heures, je vais à la game. Dans une journée parfaite peut-être qu’il y a un but de mon côté, une coup’ de bonnes mises en échec et on gagne par un gros score contre Val d’Or. 

Sais-tu vers quelle profession tu souhaites te tourner après ta carrière d’hockeyeur ? 

Après le hockey j’aimerais bien être dans le domaine de la médecine. Admettons docteur, la spécialité je ne le sais pas encore mais ça devrait être dans ce domaine-là.