11 mars 2023

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

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©gracieuseté - Dany Germain

La force physique du Drakkar de Baie-Comeau a été un facteur important face aux Foreurs de Val-d'Or.

Dans son point de presse d’hier, Maxime Desruisseaux mentionnait que les passes précipitées de ses joueurs ouvraient la porte à de longues séquences offensives du Drakkar. Le même problème a été vu lors du duel de samedi, mais fidèles à eux-mêmes, les Baie-Comois ont utilisé le jeu physique pour contrôler le jeu. L’une des équipes les plus physiquement imposantes de la LHJMQ, le Drakkar a donné beaucoup de difficultés aux Foreurs lors des batailles à un contre un.

«Ç’a été ardu dans ce volet et pour être le premier sur la rondelle. C’est ce qui a fait défaut ce soir. On n’a pas assez gagné de batailles à un contre un et notre implication physique n’était pas assez suffisante. Ç’a eu un impact sur le reste de notre match», croit Desruisseaux.

«Quand on affronte une équipe comme ça, notre exécution doit être bonne. Par la suite, lorsqu’on place la rondelle, il faut s’assurer d’être plus vite que l’adversaire. De plus, on doit être intelligent dans nos placements de rondelle. Face à une équipe plus grosse et plus physique que toi, on se doit d’être rapide. Ce n’était pas le cas, ce soir», ajoute l’entraîneur sur le même sujet.

En action pour un deuxième match, Olivier Ciarlo a signé son deuxième jeu blanc de la saison, lui qui n’a reçu que 16 maigres tirs durant la rencontre.

Ne pas se compliquer la vie

Également impliqué dans une course pour le positionnement au classement, le Drakkar n’entendait pas se faire damer le pion à nouveau par Mathis Lussier. Auteur de 48 arrêts sur 49 tirs, vendredi soir, le porte-couleur des Inouk du Cégep de Granby était de nouveau le gardien partant du vert et or.

Légèrement moins occupé que la veille, Lussier a tenu le fort, une fois de plus. inopportuniste dans la défaite d’hier, les locaux sont revenus à la base pour avoir le dessus sur la recrue de 18 ans. Posté le long de la rampe à la droite du filet des Foreurs, Niks Fenenko a dirigé une rondelle au filet que Vincent Collard a habilement fait dévier dans l’enclave pour inscrire le premier but de la rencontre.

Comme lors du premier duel, la sirène de but du Centre Henry-Leonard s’est fait entendre dans les premiers instants de la deuxième période. Un tir à l’apparence anodine d’Anthony Lavoie a touché au patin de Nathan Bolduc pour se frayer un chemin jusqu’au filet de Lussier, qui avait la vue voilée sur la séquence.

La marque a tenu bon jusque dans les dernières minutes de la rencontre. Voulant jouer le tout pour le tout, les Foreurs n’ont pas été en mesure d’aller chercher le convoité but pour réduire l’écart de moitié.

Chez le Drakkar, le but assommoir est venu du bâton d’Isaac Dufort, qui a tiré profit du filet désert pour mettre la victoire hors de portée des Foreurs. Le capitaine de la flotte est revenu à la charge, quelques secondes plus tard, à nouveau dans un filet désert, pour atteindre le plateau des 20 buts.

«Habituellement, notre avantage numérique réussit à nous donner un but important. Ça nous aurait fait du bien si on avait pu marquer sur le jeu de puissance. Même si on a été dominé pendant une bonne partie du match, le pointage n’était que de 2 à 0, donc ça nous a permis d’y croire jusqu’à la fin», concède Maxime Desruisseaux, qui estime que ses joueurs auraient pu s’inspirer des buts du Drakkar pour attaquer le filet d’Olivier Ciarlo.

Après la Côte-Nord, les Foreurs se rendront à Chicoutimi pour affronter les Saguenéens, dimanche après-midi.