Daniil Bourosh, artilleur insatiable

  • Publié le 22 mars 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 3 minutes
Hugo Saez

Cela fait maintenant deux ans que Daniil Bourosh, alias Boubou, a quitté sa Biélorussie natale pour réaliser son rêve de jouer au hockey au Canada. Un changement de vie radical face auquel le joueur de 18 ans s’est parfaitement adapté.

Tout quitter et partir à des milliers de kilomètres de chez soi pour vivre une aventure totalement différente de son train de vie quotidien : c’est ce qu’a accompli Daniil Bourosh en prenant le chemin du Québec, et plus précisément de Rouyn-Noranda. Un environnement nouveau qu’il a très vite appris à découvrir et comme il le rapporte, son acclimatation s’est déroulée sans accrocs. En effet, son épanouissement est total, que ce soit sur la glace ou en dehors, dans la vie de tous les jours.  

International bélarusse chez les U17, il est le meilleur buteur de la meute pour sa deuxième année dans la LHJMQ. Rien que ça. Déjà la saison passée, le droitier de six pieds pour 193 livres avait tapé dans l’œil des partisans avec un rendement de 29 buts et 15 passes en l’espace de 67 apparitions sur la glace. Daniil Bourosh fait d’ailleurs partie de ceux qui inscrivent le plus de buts en avantage numérique et il est le cauchemar de nombreuses défensives de la ligue, qu’il ne se gêne pas de mystifier chaque semaine. Les tirs sur réception n’ont plus de secret pour lui. 

Daniil Bourosh dans la vie de tous les jours, c’est qui ? 

Je suis quelqu’un de gentil, qui est toujours prêt à aider tout le monde. Je suis un homme simple, je ne saurais pas vraiment me décrire moi-même mais le Daniil Bourosh que vous voyez sur la glace est aussi le même en dehors. 

Comment se déroule la vie dans ta famille de pension de façon générale ? 

Tout se passe vraiment bien! Je suis avec Jean, il est vraiment sympathique avec moi et il m’aide au quotidien puis je sais que si j’ai besoin de quelque chose, je peux tout à fait lui demander et il le fera pour moi sans problème. 

Quelles sont les différences majeures entre le hockey en Biélorussie et le hockey ici, au Québec ? 

Premièrement, le jeu est vraiment plus rapide ici. Le niveau est aussi plus élevé et nous sommes forcés à prendre des décisions plus rapidement. C’est mieux de jouer ici. 

Est-ce que tu avais des appréhensions particulières lorsque tu as quitté la Biélorussie pour venir jouer au hockey au Canada ? 

Non je n’ai pas eu peur, j’étais juste un peu nerveux. Mais nerveux dans le bon sens du terme, dans la mesure où j’étais vraiment excité à l’idée de commencer lorsque j’ai été drafté. De toute façon c’est ce que je voulais, c’était mon rêve de venir jouer ici. 

Quel est ton secret pour faire trembler les filets autant de fois ? 

Il n’y a pas vraiment de secret, il s’agit simplement de travailler dur à l’entraînement et de jouer fort en match. C’est tout. 

Si tu devais choisir ton but préféré depuis ton arrivée dans les rangs de la meute, lequel serait-ce ? Pourquoi ? 

Il y aurait évidemment mon premier but avec les Huskies, mais aussi celui que j’ai marqué la saison passée durant les séries. C’était mon premier but en séries, un moment génial et une sensation incroyable!  

Quelles sont tes principales occupations pendant ton temps libre ? 

J’essaye de me reposer et de parler avec ma famille, même si ce n’est pas toujours facile avec le décalage horaire. Souvent je les appelle le matin quand je me réveille, ou après les pratiques. Je lis aussi des livres et je joue à des jeux.  

Mis à part le hockey, quel est ton sport favori ? 

C’est une bonne question. J’aime parfois regarder le basketball et je suis aussi l’e-sport. J’ai commencé à jouer au hockey dès l’âge de trois ans, mais j’ai également joué un petit peu aux échecs ainsi qu’au basketball lorsque j’étais plus jeune. 

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