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27 mars 2023

Ian-Thomas Bélanger - itbelanger@lexismedia.ca

Conseil municipal : les lunettes roses au rendez-vous

Dossier des émissions d’arsenic et de métaux lourds à Rouyn-Noranda

Conseil municipal dossier arsenic

©Le Citoyen - Ian-Thomas Bélanger

Des citoyens ont vertement critiqué la position de la ville de Rouyn-Noranda dans le dossier de la relocalisation d’environ 80 résidences dans le quartier Notre-Dame de Rouyn-Noranda, demandant que les politiciens locaux fassent preuve de plus de courage et d’écouter les citoyens

Dès le début de la période des questions, l’organisme Mères au front a solidement critiqué le partenariat entre le gouvernement du Québec et Glencore, en demandant à la ville d’appuyer les citoyens qui s’opposent aux émissions toxiques produites par la fonderie Horne.

« Depuis près de 100 ans, ma ville a été empoisonnée par la fonderie, et tout ça en complicité avec le gouvernement », a affirmé Jennifer Ricard-Turcotte, du groupe Mères au front.

« Le gouvernement aime plus protéger les profits d’une entreprise que se soucier de la santé de ses citoyens », a-t-elle ajouté, sous les applaudissements.

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Un citoyen, Guy Leclerc, a rappelé à la ville que le directeur de la Santé publique du Québec, Luc Boileau, affirmait lors des audiences publiques qu’il n’y avait aucun besoin de créer une zone tampon, les normes pouvant être atteintes sans cette solution.

Plusieurs autres citoyens ont également utilisé la tribune pour exprimer leurs frustrations envers la démarche amorcée par le gouvernement du Québec.

Ces derniers ont demandé à la ville de Rouyn-Noranda de « montrer du courage politique », parfois en montant le ton d’un cran alors que certains citoyens se sont fait rappeler à l’ordre. 

Conseil municipal dossier arsenic

©Le Citoyen - Ian-Thomas Bélanger

Environ 50 personnes se sont déplacées au conseil municipal afin de faire valoir leurs doléances concernant la construction de la zone tampon près de la fonderie Horne, dans le quartier Notre-Dame de Rouyn-Noranda.

Réponse du conseil municipal 

La mairesse de la municipalité, Diane Dallaire, a mentionné que la construction de la zone tampon est pour protéger les résidents du secteur.

« Les gens qui demeurent là sont beaucoup plus à risque de subir les retombées négatives des émissions toxiques. Les maisons sont trop près de la fonderie. Une telle chose ne se reproduirait plus de nos jours. Nous devions aller de l’avant avec un tel projet pour protéger les gens », a soutenu la mairesse en réponse à la question.

Cette dernière a toutefois confirmé qu’une nouvelle tournée des résidences du quartier Notre-Dame aura lieu en compagnie d’un représentant du ministère des Affaires municipales et du logement afin de fournir des explications aux ménages relocalisés.

De plus, les conseillers municipaux ont également offert leurs commentaires, en félicitant le courage des groupes de pression.

« On doit en réalité dire merci à vous, les groupes de pression, parce que c’est grâce à vous que ces progrès ont été réalisés dans ce dossier », a commenté le conseiller municipal Sébastien Côté et la conseillère Claudette Carignan. 

Commentaires

28 mars 2023

Francois Pronovost

Et si on enlevait les lunettes roses pour les remplacer par de vrais yeux. Si on prenait le temps de regarder autour de soi plutôt que d’écouter ce qui se dit autour de soi. Si on essayait de réfléchir et d’analyser plutôt que de se réunir pour critiquer. Il y a des gens qui s’imaginent que la grosse Multinationale n’a qu’a allonger quelques millions de dollars pour acheter et installer un bouton qui va lui permettre de contrôler ses émissions afin de ne jamais dépasser la limite permise. Malheureusement, ce bouton n’existe pas encore, il va leur falloir l’inventer. Ce n’est pas nécessairement si simple de réduire les dites émissions et si le bouton en question existait, ils l’auraient surement déjà mis en place afin de faire taire les mauvaises langues mais aussi surtout d’assurer le bien-être de leur bassin de main-d’œuvre, de leurs fournisseurs, de leurs voisins, de toute la population en fait (en plus de faire taire tous les groupes qui croient aux licornes et qui ont fait de la critique et des manifestations leur passe-temps du moment). Il y a même des élus qui, voyant la une occasion de mousser leur popularité, se sont mis à alimenter le feu des critiques. Des élus qui ont affirmé publiquement qu’il n’y aurait plus de grossesses à Rouyn-Noranda parce que la grosse multinationale tue les bébés avant même qu’ils soient à terme. La même élue qui s’est empressée de cracher sur la solution la plus à court terme trouvée par le gouvernement étant donné que la vraie solution, le bouton magique mentionné plus haut, va prendre du temps à développer et mettre en place. En agissant ainsi, cette même élue prouve clairement que son objectif ultime n’a rien à voir avec la santé de la population, mais qu’elle vise plutôt a s’approprier du capital politique aux frais de la multinationale et du gouvernement, quoi qu’ils fassent. Dans le même ordre d’idées, si certaines victimes s’affichaient possiblement comme tel en espérant une généreuse indemnisation de la multinationale ou du gouvernement, l’apparition d’une solution rapide mais non monétaire est probablement venue chambarder leurs projets. Un autre exemple que pour certains, et cette fois pas seulement pour des élus, l’appât du gain passe possiblement bien en avant des questions de santé. Je suis moi-même arrivé dans cette belle ville il y a presque 40 ans, ironiquement pour travailler pour la dite multinationale, qui a l’époque était beaucoup plus petite et opérait sous un autre nom. J’y ai travaillé, sur plusieurs sites différents, pour un total de 32 ans. Je fais aujourd’hui partie de leurs retraités. Je me souviens qu’a mon arrivée, il y avait des problèmes de d’émanations sulfureuses. Régulièrement, il y avait des émissions de fumée jaune qui empoisonnaient l’existence de tous et qui, à l’époque, avait soulevé certaines critiques un peu comparables à celles d’aujourd’hui. Moi aussi j’ai eu des gouttes d’acide sulfurique sur mes véhicules. Ils ont, à cette époque-là aussi, eu à créer un bouton (une solution), et ils l’ont fait. Ça n’est pas arrivé en un jour, mais c’est arrivé. Par contre, les lunettes roses de l’époque avaient compris la situation et leur ont laissé le temps de réagir. Apres 40 ans ici, je suis toujours vivant et en santé. J’ai aussi depuis rencontré des gens qui sont nés ici, dont les parents et les grands-parents sont nés ici, et qui ont vécu jusqu’à des âges avancés ou qui vivent toujours, bien que dans une ville que plusieurs semblent décrire comme toxique. Nos protestataires du moment sont importants pour faire évoluer la situation mais ils pourraient le faire de façon plus constructive, sans faire passer le gouvernement comme des moins que rien, la multinationale pour des tueurs d’enfants, et la municipalité pour la chambre a gaz de la province. Rien de mieux pour faire fuir les touristes. Dans 40 ans, nos enfants seront peut-être confrontés à une autre situation similaire avec un autre (ou la même) multinationale. Donnons-leur donc un exemple de la façon diplomate, correcte et efficace d’éteindre un feu plutôt que de leur montrer à l’alimenter jusqu’à ce qu’il devienne incontrôlable. C’est en travaillant tous ensemble que l’on va trouver des solutions durables et qui satisferont tous les intervenants, pas en s’injuriant, en s’accusant de tous les vices, ou en élevant des licornes.

28 mars 2023

Diane Latour

Bravo François Pronovost! Mes grands-parents et beaux-parents sont arrivés en 1935. Une belle descendance pour la plupart toujours présente. La mauvaise information largement médiatisée a fait en sorte que les joueurs et parents d’une équipe de hockey de Québec ont participer de peur à deux matchs à Rouyn-Noranda cet hiver et sans doute beaucoup d’autres anecdotes.

28 mars 2023

Jean Guy Bernier

Bravo François Pronovost, je pense exactement comme toi .Ont en est rendu qu’au yeux de beaucoup de monde au Québec,Rouyn-Noranda est une ville de merde, comment voulez-vous attirer des travailleurs.

29 mars 2023

Jean Guy Bernier

Bravo monsieur Pronovost pour votre commentaire,je pense exactement comme vous. Chacun à le droit à son opinion avec tout ces montés de lait la ville passe pour une ville de merde au yeux du reste du Québec. Pourquoi les employeurs ont à de la misère à attirer des travailleurs.

29 mars 2023

Denis Beaulé

Félicitation pour cette belle lettre monsieur Pronovost. Quelques centaines de personnes sont en train de détruire la réputation de notre belle ville. Il y avait des choses à améliorer et ils ont fait améliorer le tout et c’est correct. Maintenant le gouvernement a tranché et notre conseil municipal est d’accord avec Québec. Il est maintenant temps de lâcher l’os et d’attendre que le temps et les experts fassent leur travail .Quant aux journalistes trouvez-vous d’autres manchettes car vous attisez le feu

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