Canadien U21 : fin d’une épopée inoubliable pour l'équipe Bédard

Un revers anecdotique

©Photo Le Citoyen - Hugo Saez

L’équipe locale a profité de ses derniers bouts comme il se doit.

Ce vendredi soir, l’équipe Bédard a mis un terme à son tournoi en s’inclinant contre l’équipe Rooney (6-1), mais n’en avait pas moins des étoiles plein les yeux.

C’est le genre d’expérience qui restera à jamais gravée dans les mémoires de la jeune troupe de Patrick Bédard. Un championnat canadien U21 constitue indéniablement un rendez-vous d’exception, auquel tout curleur rêve de participer au cours de sa carrière. « Depuis que je suis tout petit, mon rêve ça a toujours été de porter les manteaux, les gilets Team Québec, de représenter ma province. L’ambiance est malade, les gens sont fins : c’est comme un rêve qui s’est réalisé », reconnaît Mathis Arsenault avec une pointe d’émotion.

D’autant plus à domicile, devant une foule assourdissante qui ne cesse de faire monter les décibels sur chaque pierre. Les champions du Québec U21 ont été privilégiés le temps d’une semaine et ces derniers auraient voulu que le temps se suspende. « Le premier jour quand on est arrivé, on avait des pratiques qui duraient vingt minutes. Puis pendant ces pratiques, je trouvais que c’était de la torture que ça ne dure que vingt minutes. J’avais juste envie de rester sur les glaces, elles étaient tellement belles pendant tout le tournoi », raconte Mathis Arsenault avec un large sourire.

Un sentiment de fierté

« La chance qu’on a eue de venir ici puis l’expérience qu’on est allé chercher, la grandeur de ce que l’on a vécu puis la participation des gens de Rouyn qui sont venus nous encourager à chaque match. L’ambiance était survoltée ce soir, c’est hallucinant. On a eu une dynamique incroyable toute la semaine » : voici ce que retiendras Patrick Bédard de cette compétition d’envergure.

Ce soir encore, les partisans ont répondu à l’appel et se sont déplacés en nombre pour assister aux dernières pierres de l’équipe Bédard, faisant grimper le volume sonore d’un cran. À l’issue des huit rencontres du groupe B, le coach éprouve un sentiment de fierté inégalable à l’égard de ses protégés. « Il y a la fierté qu’ils se soient rendus-là, la fierté qu’ils aient joué. On est allé chercher deux grosses victoires cette semaine, ce n’est pas rien », souligne-t-il avec joie.

Certes, l’aventure du canadien U21 prend fin ce soir mais nul doute que l’équipe locale n’a pas fini de faire parler d’elle. « On checkera l’année prochaine puis on verra. On va revenir en force », avance Mathis Arsenault. Cette semaine, ce n’était que les premières lignes d’une belle histoire qui étaient en train de s’écrire.

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