Carrières Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com Infolettre

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Économique

Retour

12 avril 2023

Ian-Thomas Bélanger - itbelanger@medialo.ca

Agriculture : un futur très sombre pour l’A-T

Difficulté des agriculteurs régionaux à rentabiliser leur entreprise

agriculture

©Photo gracieuseté- Annie-Claude Moreau - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

L’Union des producteurs agricoles tire la sonnette d’alarme en ce qui concerne l’augmentation des coûts de production dans les entreprises agricoles, une situation qui pourrait causer la faillite de 30% des exploitations du secteur. 

L’UPA a réalisé un sondage auprès de 3 700 membres à travers le Québec, dont 117 en Abitibi-Témiscamingue, afin de prendre le pouls des propriétaires d’entreprises agricoles.

Ce sondage révèle que 5 fermes sur 10 prévoient une détérioration financière majeure d’ici les 12 prochains mois et que 19% des exploitations sont présentement en « très mauvaise situation financière ».

L’augmentation du coût des intrants (nourriture, équipement, services) et l’inflation font très mal aux producteurs agricoles selon l’UPA. Le président de l’UPA pour l’Abitibi-Témiscamingue, Pascal Rheault, parle d’une situation très critique pour plusieurs producteurs.

« C’est pire pour les producteurs de notre région, car les coûts de transport ont toujours été plus onéreux. La situation actuelle est très difficile. En 2020, on parlait de coûts de transport entre 900 et 1000$. Maintenant, on parle de 1 500 à 2 000$. C’est presque 100% d’augmentation. Les gouvernements doivent agir immédiatement auprès des compagnies pétrolières afin qu’elles abaissent les prix, simplement pour donner une chance aux producteurs agricoles de faire un peu de profits. »

L’UPA affirme que l'augmentation du coût des intrants de production (+27,9 %) a été près de trois fois supérieure à l'inflation (+11,8 %) entre janvier 2020 et septembre 2022.

Ajouté à cela la hausse importante et rapide des taux d'intérêt depuis janvier 2022, l'UPA soutient que la situation actuelle place plusieurs entreprises agricoles au bord du gouffre.

« Il faut que le gouvernement se penche immédiatement sur des mesures à court terme afin d’aider les agriculteurs de la région, surtout les entreprises de la relève », a conclu Pascal Rheault.

L’UPA a présenté les résultats de son sondage interne lors d’un point de presse tenu à Longueuil le 12 avril en matinée. 

Ferme Karibel

©(Photo L'Action- Mélissa Blouin)

L’augmentation des coûts de transport fait très mal aux producteurs agricoles de l’Abitibi-Témiscamingue, qui devaient déjà payer plus cher à cause de leur éloignement des grands centres.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média