26 avril 2023

Hugo Saez - redactionrouyn@medialo.ca

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©Photo Le Citoyen - Hugo Saez

Un sentiment de joie était visible sur les visages des étudiants à l’issue de leur représentation.

Cela faisait plusieurs mois que le collectif TransVivant travaillait d’arrache-pied, sans compter ses heures. Par l’intermédiaire d’une mise en scène racontant l’histoire d’une jeune femme qui discute sous les étoiles avec un adversaire idéologique, les étudiants en création numérique avaient pour objectif d’amener le public à un voyage à la fois introspectif et immersif.

« Je fais de la danse depuis toujours, et j’aime beaucoup la mélanger avec la création numérique car je veux en faire mon métier. On s’est dit pourquoi pas en faire un spectacle, et Shola, qui a fait beaucoup de théâtre, s’est dit qu’on pourrait faire un mélange des deux pour que ça donne une cohérence avec la création numérique », rapporte Salomé Gonzalez à propos du cheminement parcouru jusqu’à la prestation finale.

Le fruit d’un travail de longue haleine

Malgré les problèmes techniques et organisationnels survenus en amont du spectacle et jusqu’à la dernière minute, le collectif a su produire une représentation de qualité. Leur professeur de Laboratoire et Prototypage, Casey Côtes-Turpin, n’a pas caché sa fierté au terme de celle-ci. « C’est tout un projet, c’est impressionnant. On dirait que la période post-covid a donné un boost à la motivation des étudiants. Ils ont tout fait, et du point de vue de la création numérique c’est vraiment, vraiment puissant. Ils ont écrit les textes, ils ont chorégraphié la danse, ils ont fait le montage sonore, ils ont créé les visuels, ils ont créé tout l’appareil immersif : c’est tout un accomplissement », félicite ce dernier. « Ce que t’essaies de faire en tant qu’enseignant, c’est de transmettre ta passion et je pense que c’est mission accomplie », ajoute-t-il avec le sourire aux lèvres.

Une ovation a été réservée au collectif TransVivant à l’issue de leur spectacle. Visiblement, le public a été conquis et ce n’est pas pour déplaire à celles et ceux qui se sont investis au cœur de ce projet de fin de session. « J’ai l’impression que les gens ont vraiment kiffé », souligne Noé Belouali-Dejean, qui était en charge de la régie avec Amaury Salzi. « Cette performance, ça a été la meilleure que l’on ait faite depuis le début », renchérit par ailleurs son fidèle acolyte.