10 mai 2023

Hugo Saez - hsaez@medialo.ca

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©Photo Le Citoyen - Hugo Saez

Robin Baron-Morasse informe qu’il a travaillé toute la saison « juste pour ça », en faisant référence à l’échéance qui approche à grands pas.

C’est ce mardi 9 mai que nous sommes partis à la rencontre de Robin Baron-Morasse, afin de prendre la température avant le championnat canadien qui se profile à l’horizon. Cochée dans son calendrier depuis bien longtemps, cette date s’avère être LE rendez-vous de saison. « C’est la plus grosse compétition de l’année. Les meilleurs au Canada sont là et c’est là que la pression est la plus haute », renseigne l’haltérophile du club Héraclès. 

Les feux sont au vert 

Après 2016, 2018, 2021 et 2022, le Témiscabitibien embarque pour un cinquième exercice à l’échelle nationale. Passé à un kilo de s’inviter sur le podium il y a deux ans, Robin Baron-Morasse affiche une certaine confiance et ne cache pas ses ambitions de médaille. « En haltérophilie si ça va bien à l’entraînement, ça va bien aller en compétition. C’est comme ça que ça marche. Et là ça va bien à l’entrainement, je fais 95% de mes barres. Ça s’annonce bien », avance ce dernier les yeux rivés sur son objectif.  

Son coach, Mario Robitaille, adopte un état d’esprit positif quant aux chances de son protégé. « Robin a eu une bonne progression cette année encore. Il est aspirant au podium, et si ce n’est pas le podium c’est sûr qu’il va réussir à chauffer les oreilles des autres en avant de lui », certifie l’homme qui l’entraîne depuis une dizaine d’années. 

« Une barre à la fois » 

Sans grande surprise, une distinction sur le plan national se mérite et requiert que les limites soient repoussées. C’est pourquoi Robin Baron-Morasse est conscient que ses records personnels devront tomber s’il souhaite faire partie des meilleurs au Canada. « À l’arraché, j’aimerais bien faire 144 ou 145kg puis à l’épaulé-jeté, je voudrais faire au moins 180kg », espère l’haltérophile de la région. À l’heure actuelle, ses marques sont établies à 142kg et 177kg. 

Puisque l’haltérophilie ne consiste pas seulement à soulever des poids et que chaque détail va compter le jour J, rien n’a été laissé au hasard dans le cheminement de sa préparation. « On a changé plus sa technique et ça va lui être profitable. On travaille davantage avec des poids qui se rapprochent de ce qu’il va faire pendant la compétition », explicite Mario Robitaille. « L’épaulé-jeté, c’est vraiment sa force. Il peut aller chercher un podium avec sa troisième barre », renchérit celui qui possède une quarantaine d’années d’expérience dans la discipline. 

Depuis sa première participation aux championnats canadiens d’haltérophilie alors qu’il n’était âgé que de 19 ans, Robin Baron-Morasse a parcouru du chemin. Pour lui, chaque apparition au sein d’une compétition d’une telle envergure est spéciale et présente une saveur différente. Autrefois « le plus petit gars de la compétition » comme il se décrit, force est de constater que le jeune haltérophile qu’il incarnait a bien grandi. Plus expérimenté et renforci, Il ne fait pas l’ombre d’un doute que le membre du club Héraclès aura sa carte à jouer. « Je me sens prêt et j’ai bien hâte, bien fébrile », divulgue Robin Baron-Morasse avant de poursuivre son entraînement.