23 mai 2023

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@lexismedia.ca

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©gracieuseté - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Les récents succès des archers d’Amos seront un beau tremplin vers la finale régionale des Jeux du Québec 2023.

Parler d’espoir serait probablement un léger euphémisme quand vient le temps de parler du club amossois. En plus de Théo Leclerc, le prometteur archer de 15 ans, Justin Gauthier, a confirmé sa présence lors de la compétition régionale du 17 juin prochain.  

Arrivé de Montréal il y a trois semaines, Gauthier a battu le record du Championnat provincial intérieur dans la catégorie U18 arc à poulies, avec un score de 290/300. Maintenant face à un bassin plus petit, une qualification de sa part est plus que possible, mais cette expérience provinciale sera bénéfique, estime l’entraîneur, Alexandre Dupuis. 

«Pour Justin, ç’a été une ascension assez rapide, donc ça peut venir avec de petits pépins, comme de l’anxiété de performance. Je me suis rendu au provincial, avec Théo et Justin, pour leur montrer ce qu’était l’ambiance d’un championnat intérieur. Ils ont pu voir des archers séniors, certains avec 30 ans d’expérience. Ça va les aider dans leur préparation», affirme-t-il. 

Parmi les prévisions de l’entraîneur, on aura droit à une compétition relevée, spécialement chez les 15-17 ans féminins. Avec deux places disponibles pour la finale provinciale disputée à Rimouski, bien malin est celui qui prédira le dénouement de l’étape témiscabitibienne. 

«Jusqu’à maintenant trois d’entre elles viennent de Bellecombe et l’autre vient de notre club, à Amos. Les quatre ont le même calibre, et ce n’est pas une lutte déjà prédéterminée. On ne sait pas qui va passer», explique Alexandre Dupuis. 

Un sport qui se remet 

Fragilisé par la dernière crise sanitaire, le tir à l’arc régional commence à reprendre son souffle, tranquillement mais sûrement. Alors que des membres plus âgés ont délaissé quelque peu la discipline lorsque les rassemblements étaient proscrits, de nouveaux visages ont fait leur apparition, un peu partout. 

Pour ne pas interférer avec le petit bassin d’archers chez les jeunes, les différentes associations locales ont approuvé un décalage de la compétition régionale. Originalement prévue le 3 juin, celle-ci a été remise deux semaines plus tard, puisque plusieurs potentiels participants ne pouvaient pas être présents. 

«L’an dernier, lors de la dernière finale régionale, il y avait eu des reports de date à cause de la Covid-19. Sans surprise, nous aussi nous avons passé dans le tordeur. Les clubs d’arc ont été mis sur pause, ce qui a créé un désintérêt», raconte Alexandre Dupuis. 

En prenant compte ses années où il était lui-même un jeune athlète, au début des années 2000, le nombre de membres actifs dépassait la marque de 100 tireurs par année. Pendant le pire de la pandémie, ce nombre a dégringolé à environ, pour ensuite remonter entre 50 et 60 membres.