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24 mai 2023

Michel Ducas - mducas@medialo.ca

Des renforts au centre-ville de Val-d‘Or

François Bonnardel annonce la venue de cadets et l’embauche de policiers supplémentaires à Val-d’Or.

André A. Morin

©gracieuseté

L’opposition libérale a profité de la période de questions pour dénoncer les propos tenus par le député d’Abitibi-Est, Pierre Dufour, lors de la séance du Conseil municipal du 15 mai dernier.

Le dossier des itinérants autochtones a fait son chemin jusqu’à l’Assemblée nationale mardi (23 mai).  Lors de la période de questions, l’Opposition officielle a multiplié les attaques envers le député d’Abitibi-Est, Pierre Dufour, que ses collègues ont défendu bec et ongles.  

Le dossier de l’itinérance et de la délinquance au centre-ville de Val-d’Or a eu des échos jusqu’à l’Assemblée nationale ce mardi (23 mai).  L’Opposition a tiré à boulets rouges sur le gouvernement de la CAQ lors de la période de questions, ses salves les plus nourries ayant été dirigées vers le député d’Abitibi-Est, Pierre Dufour.  

La première salve est venue de la députée libérale Jennifer Maccarone, qui a reproché à Pierre Dufour son intervention au Conseil municipal de Val-d’Or le 15 mai dernier.  «La mairesse de Val-d’Or a demandé au ministre de la Sécurité publique d’aller la rencontrer et constater lui-même ce qui se passe sur le terrain.  La réponse n’est pas venue du Ministre…c’est le député d’Abitibi-Est qui a débarqué en plein conseil municipal lundi dernier pour annoncer que le gouvernement allait leur donner de l’argent.  Ce à quoi la mairesse a répondu: Je ne veux pas de l’argent, je veux de la police!  Au lieu d’envoyer son collègue au Conseil municipal, est-ce que le Ministre peut prendre ses responsabilités et envoyer des policiers pour protéger la population?»        

Des cadets le 1er juin 

Le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, a confirmé avoir eu des discussions avec la mairesse de Val-d’Or, Céline Brindamour.  Il a confirmé l’arrivée de cadets de la Sûreté du Québec d’ici le 1er juin prochain, pour appuyer le travail des policiers.  Il a aussi confirmé que dans la réorganisation des effectifs, Val-d’Or aurait droit à trois policiers et un enquêteur supplémentaire.  Il a aussi demandé à la direction régionale d’avoir des patrouilleurs plus visibles, à pied et à vélo.  «C’est un problème qui n’est pas simple, a concédé M. Bonnardel.  Je travaille avec mes collègues des Affaires autochtones et des Affaires sociales pour assurer la sécurité de la population et sécuriser nos rues.»   

L’enjeu de l’itinérance 

La collègue libérale de Mme Maccarone, Élizabeth Prass, a quant à elle interrogé le ministre des Affaires sociales, Lionel Carmant, sur ses intentions pour lutter contre l’itinérance à Val-d’Or.  «La semaine dernière, le député caquiste d’Abitibi-Est a banalisé l’itinérance.  Comment peut-on s’attendre à ce que le gouvernement propose de vraies solutions avec une telle attitude face à l’itinérance?  Est-ce que ce gouvernement caquiste va répondre positivement aux demandes de la mairesse de Val-d’Or et venir en aide à la municipalité sur les enjeux reliés à l’itinérance? 

Le ministre Lionel Carmat a rappelé le travail qui se fait actuellement sur le terrain, avec les refuges, l’hébergement de transition et les logements supervisés.  Il a aussi rappelé que le tout était supervisé par une intervenante psychosociale, et que le gouvernement collaborait avec divers organismes, notamment le Centre d’amitié autochtone.  «Nous sommes en train de bâtir la trajectoire», a-t-il dit pour résumer la situation. 

Ian Lafrenière au front 

De son côté, le député André-Albert Morin, qui avait dénoncé les propos de Pierre Dufour, est revenu à la charge lors de la période de questions, en citant le communiqué envoyé lundi aux médias par l’Assemblée des Premières-Nations Québec-Labrador, dans lequel le chef Ghislain Picard et le Chef de Lac-Simon, Lucien Wabanonik, demandaient la démission du député d’Abitibi-Est.  «Les propos du député d’Abitibi-Est sont indignes d’un représentant du gouvernement lorsqu’il s’attaque aux travaux de la Commission Viens, a-t-il souligné.  Est-ce que le ministre des Relations avec les Premières-Nations et les Inuit est d’accord avec les propos de son collègue?» 

«Mon collègue d’Abitibi-Est s’est excusé, il a reconnu que ses paroles avaient dépassé sa pensée, et qu’il avait parlé sous le coup de l’émotion, a répondu Ian Lafrenière. 

Le ministre en a d’ailleurs profité pour rappeler que son gouvernement était en action sur le terrain.  «Je tiens à rappeler à mon collègue à propos de la Commission Viens, qu’il y a déjà 86 recommandations que l’on est en voie d’appliquer.  Ça, c’est du concret.»   

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