25 mai 2023

Chloe Pronovost - cpronovost@medialo.ca

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©Dominique Lafond

Louis-Jean Cormier est un auteur-compositeur-interprète qui s’est fait connaître en solo, en 2012, avec la parution de son album Le treizième étage.

« C’est ma première fois au Festival des guitares du monde. C’est un festival que je connais depuis longtemps par le biais d’amis musiciens et je me disais qu’un jour j’allais sûrement y aller, parce que je me considère comme un guitariste avant même d’être un chanteur », précise celui qui est très content d’être de passage en Abitibi-Témiscamingue après deux ans d’annulation de spectacles dus à la pandémie. C’est un Louis-Jean Cormier en toute intimité qui montera sur la Scène Desjardins du Centre de Congrès de Rouyn-Noranda, le 1er juin prochain.

Précédé du chanteur et musicien témiscabitibien Alex Pic, le membre de Karkwa est heureux de faire sa connaissance et de collaborer avec lui. « Je suis content que le festival ouvre ses portes aux gens de la région. Je suis certain que ça va être le fun de faire sa rencontre. J’aime ça donner au suivant, j’ai toujours eu des premières parties d’artistes que je souhaitais faire découvrir au public, par exemple Philippe Brach et Safia Nolin avant qu’ils soient connus », exprime humblement Louis-Jean.  

Un homme et sa guitare 

Louis-Jean Cormier montera sur la scène du FGMAT en solo, accompagné de sa guitare, afin d’y interpréter notamment des chansons de Karkwa, ses succès, des titres qu’il a écrit pour d’autres artistes et surtout des chansons de son plus récent album Le ciel est au plancher. Album qui lui a notamment valu le Félix d’Album de l’année – Adulte contemporain au Gala de l’Adisq en 2021.

Il s’agit d’une tradition que le musicien a mis en place après sa première tournée Le treizième étage où il fait une trentaine d’arrêts dans les salles de spectacles du Québec en solo avec sa guitare. Ce style de spectacle, en toute intimité, sans ses musiciens, lui permet de créer des liens avec le public et de mettre de l’avant ses techniques à la guitare. « C’est comme un défi à relever, de tenir en haleine pendant près de 2 heures un public quand on est seul sur scène. C’est aussi un retour aux sources vraiment fort, un retour à la boîte à chansons en quelque sorte, un retour à la simplicité totale, d’incarner le Bob Dylan qui est caché en nous. D’être capable de faire vivre nos chansons à travers un seul individu et la même guitare. Il y a quelque chose de beau là-dedans, parce que ça permet de rassembler un répertoire de chansons qui traversent des époques différentes et qui ont des décors musicaux différents sur les albums, mais qui se retrouvent à passer à travers le même collimateur en spectacle solo. Chaque chanson retrouve sa plus simple expression et ça devient quelque chose de super homogène », raconte celui qui a inspiré plusieurs artistes avec ce concept de tournée solo, dont Vincent Vallières connu notamment pour sa chanson On va s’aimer encore.  

Rappelons que Louis-Jean Cormier effectuera également un arrêt au Théâtre Meglab de Malartic avant de passer à Rouyn-Noranda dans le cadre des festivités du FGMAT.