29 mai 2023

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

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©gracieuseté

Samuel Côté-Audet a rapidement comblé le départ de plusieurs vétérans chez les Géants du Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu.

Développé au sein du Mouvement Kodiak durant son passage à l’école secondaire, l’athlète de 18 ans a rapidement fait sa marque dans la 2e division collégiale du RSEQ. Vainqueur du titre de la recrue de l’année, l’Abitibien a aidé les Géants à remporter 18 de ses 19 parties pour mettre la main sur la bannière des champions. 

Avec le départ de quatre vétérans vers les rangs universitaires, Côté-Audet avait fort à faire pour que les Géants soulèvent un deuxième trophée consécutif. Le principal intéressé a rapidement compris la tâche devant lui, en menant sa formation avec 14,7 points par partie, en plus d’être nommé sur l’équipe d’étoiles du circuit. 

Au niveau collectif, les résultats ont été plus difficiles que prévu. Ambitieux dans ses objectifs, le Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu s’est incliné en quart de finale, après une saison régulière de neuf victoires et sept défaites. 

«On voulait encore gagner cette année, car on se devait de défendre notre titre, ne cache pas le joueur de 6’3’’. Par contre, l’équipe était totalement différente et plus jeune. Ça ne nous a pas aidé». 

Intérêt envers le Rouge et Or 

L’heure des décisions viendra tranquillement, mais sûrement pour le porte-couleurs des Géants. Ayant comme objectif d’améliorer sa moyenne de points par match en 2023-2024, Côté-Audet observe aussi, du coin de l’œil, sa potentielle future université. 

Ayant choisi Saint-Jean-sur-Richelieu pour rejoindre son frère aîné qui était déjà dans la région, le joueur de troisième année pourrait suivre le chemin de plusieurs de ses coéquipiers, soit le Rouge et Or de l’Université Laval. 

Sans être le joueur le plus imposant sur le terrain, les qualités de marqueur et la polyvalence à chaque position du natif d’Amos susciteront de l’intérêt, après n’avoir pas eu beaucoup d’exposition à la fin de son parcours secondaire. 

«C’est mon objectif. Chaque début de saison, on va jouer un match d’exhibition contre l’équipe universitaire. L’entraîneur vient ensuite discuter avec ceux qui pourraient être intéressés à rejoindre le programme, après la partie. Sinon, je vais prouver à tout le monde que je peux me tailler un poste avec une université», lance-t-il. 

Une motivation qui ne sera pas difficile à trouver puisque l’Université Laval a pigé à deux reprises dans la cour des Géants, l’an dernier, pour combler sa classe de recrues.