Les projets pour les ainés explosent dans la région

Publié le 30 mai 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Ian-Thomas Bélanger

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Le Programme Nouveaux Horizons pour les Aînés (PNHA) a doublé le montant de ses octrois financiers en Abitibi-Témiscamingue pour l’année 2022-2023.

Le nombre de projets financés par le PNHA est passé de 17 en 2021-2002 à 37 en 2022-2023, pour un total de 373 842 dollars, soit près du double enregistré dans le dernier exercice.

Les octrois variaient entre 10 105 et 25 000 dollars, selon les besoins des projets proposés.

Les fonds ont servi principalement à financer des projets d’immobilisation pour des activités ou des programmes communautaires afin d’assurer l’intégration des aînés, autant en milieu urbain que rural.

Par exemple, le PNHA permet à des organismes d’acheter du matériel informatique afin de faire de la formation sur les nouveaux médias avec les personnes âgées.

Le député bloquiste du comté d’Abitibi-Témiscamingue, Sébastien Lemire, affirme que la région a pu bénéficier d’un surplus issu des autres circonscriptions qui n’ont pas dépensé tous les fonds disponibles pour leurs communautés, en plus d'une enveloppe bonifiée pour contrer l'inflation.

« Il faut dire que nous avons, en Abitibi-Témiscamingue, beaucoup de communautés rurales qui ont des cercles de fermières, des clubs de l’âge d’or ou encore d’autres organisations bénévoles qui cherchent à favoriser l’intégration de leurs aînés alors que c'est moins le cas pour les circonscriptions urbaines. Je suis toutefois très content de voir que les communautés de notre territoire sont toujours très actives en ce sens. Le fait que le nombre de demandes a plus que doublé est un exemple qu’il est possible de réaliser beaucoup de projets grâce à ce programme dans une région comme la nôtre », a-t-il fait savoir.

Sébastien Lemire ajoute que le gouvernement fédéral cherche toujours des moyens de simplifier le processus de demande, soit la modification du formulaire à remplir par les bénévoles, une tâche qui s’avère encore lourde selon le député.