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31 mai 2023

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

La Cour supérieure entérine l’action collective contre la CSSOB

CSOB

©Photo: Le Citoyen/Archives

La CSSOB est visée par une action collective de 600 000$ à la suite d’agressions sexuelles de la part d’un ancien enseignant, Jean-Pierre Colas.

JUSTICE - La Cour supérieure ira de l’avant avec l’action collective de 600 000$ intentée contre le Centre de services scolaire de l’Or-et-des-Bois, concernant une histoire d’agression sexuelle par l’enseignant Jean-Pierre Colas.

Le recours touche toutes les personnes, ainsi que leurs héritiers, qui ont été victimes d’agressions sexuelles par le professeur, entre le 1er janvier 1972 et le 23 juin 1993.

La demanderesse, Jacinthe Boisvert St-Laurent, a été agressée en 1987 par celui qui était enseignant de français et entraîneur de water-polo à la Polyvalente Le Carrefour, alors qu’elle n’avait que 17 ans. Quelques jours après l’affaire, la mère de la victime a dénoncé M. Colas à un dirigeant de l’établissement scolaire, mais il a stipulé que rien ne pouvait être fait, même si la problématique était connue au sein de l’école secondaire. De trois à six victimes ont été identifiées lors des procédures.

Il s’agit d’une première action collective contre un centre de services scolaire francophone dans une affaire d’agressions sexuelles par un enseignant.

«L’autorisation de cette action collective et l’issue du procès seront à surveiller, car cela ouvre la voie à ce que les Centres de services scolaires du Québec, en tant qu’employeurs, soient tenus responsables de leur laxisme en matière de sécurité des enfants dans des cas d’agressions sexuelles dénoncées», peut-on lire dans le communiqué.

«J’appelle toutes les victimes à se rallier. L’agresseur est décédé aujourd’hui, mais l’employeur savait à l’époque qu’il avait des contacts inappropriés avec des élèves et les gestes ont été ignorés. Nous n’avons pas été protégés. L’employeur savait déjà, avant mon agression, que cet enseignant était problématique. Si la Polyvalente Le Carrefour ou le Centre de services scolaires de l’Or-et-des-Bois avaient agi responsablement, je n’aurais pas été agressée», a affirmé la demanderesse.

L’agresseur, décédé depuis, a d’ailleurs été reconnu coupable pour une histoire similaire sur un autre élève, en 1993.

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