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27 juin 2023

Ian-Thomas Bélanger - itbelanger@medialo.ca

Pénurie de pharmaciens d’hôpitaux : l’A-T écope toujours

Tournée de l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec

04 équiper sa pharmacie en 2023

Il manque environ 30% d’effectif chez les pharmaciens qui oeuvrent dans les hôpitaux et les CHSLD de l’Abitibi-Témiscamingue, soit le même chiffre qu’en 2021.

Il manquerait toujours 30% de pharmaciens dans les hôpitaux et les CHSLD de l’Abitibi-Témiscamingue selon l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (APES). 

Toujours selon l’APES, le manque criant de pharmaciens qualifiés pour travailler dans les hôpitaux et les CHSLD affecte les services aux usagers, notamment en augmentant les risques d’incidents et d’accidents médicamenteux, en plus d’allonger la durée moyenne des hospitalisations.

« Ce que les gens ne savent pas est qu’il faut être titulaire d’une maîtrise en pharmacie afin de dispenser des soins dans les institutions de santé. Donc, ces pharmaciens et pharmaciennes ne peuvent pas être remplacés par n'importe quel autre pharmacien ou pharmacienne. Ça complique beaucoup les choses, car la pénurie est difficile à combler. Une des solutions serait de rendre disponible l’accès à la maîtrise en pharmacie de l'Université de Montréal ou de l'Université Laval en ce qui concerne le volet théorique », confirme la présidente de l’APES, Julie Racicot.

« En réalité, le taux de pénurie est supérieur à 30% en Abitibi-Témiscamingue, car beaucoup de nouveaux postes n’ont pas été créés afin de rencontrer l’augmentation de la population, faute de candidats. Cela fait que les pharmaciens ne peuvent pas donner l’ensemble des soins comme effectuer des suivis, car ils doivent couvrir les soins les plus urgents », ajoute la présidente.

L’APES soutient toutefois que des programmes pour recruter des pharmaciens de l’étranger sont actuellement en place afin de combler les besoins et qu’il existe toujours des primes d’éloignement pour attirer des candidats.

« Il faut continuer de valoriser le métier. Un exemple serait de considérer les pharmaciens comme des employés pendant leur formation universitaire, comme on le fait pour les médecins. Il serait aussi avantageux de revoir les primes et voir également comment on pourrait faire afin que les pharmaciens puissent s’établir en région, et pas seulement y passer », conclut Julie Racicot. 

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