Branle-bas de combat…pour un piston!

Publié le 4 juill. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Michel Ducas

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Un piston de suspension a causé tout un émoi vendredi et samedi dernier, près de la Passerelle Ulrick-Chérubin, à Amos. Il a fallu attendre une équipe de techniciens en explosifs des Forces armées canadiennes avant que tout retourne à la normale.

C’est un passant qui a signalé la présence d’un objet « potentiellement dangereux » non loin de la Passerelle Ulrick-Chérubin, en fin de journée vendredi. « Nous avons immédiatement érigé un périmètre de sécurité de façon préventive, a indiqué le sergent Jean-Raphaël Drolet, de la Sûreté du Québec. Comme la procédure nous indique de le faire, nous avons ensuite fait appel aux Forces armées canadiennes pour s’occuper de l’objet.»

Un obus?

Le citoyen affirmait avoir constaté la présence d’un obus. Deux techniciens de l’équipe de neutralisation des explosifs et munitions (NEM) de la 2e Division, basée à Farnham, sont arrivés à Amos le lendemain (samedi). Après avoir examiné les lieux, ils ont conclu que l’objet en question n’était ni un explosif ni des munitions. « Il s’agissait plutôt du piston de suspension d’un véhicule », a expliqué via courriel la capitaine, Hermione Wilson, du département des Affaires publiques des Forces armées canadiennes. Le périmètre a donc été levé en fin d’après-midi samedi.

« Une procédure normale » pour les militaires

«Selon les procédures de l’équipe NEM, quand les Forces armées canadiennes reçoivent un appel provenant d’un corps de police, ou l’agence de maintien de l’ordre (AMO), à la suite de la découverte d’un item suspecté d’être un explosif, une équipe de deux opérateurs NEM est déployée sur le site et prend les actions nécessaires pour assurer la sécurité des citoyens »