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31 juillet 2023

Michel Ducas - mducas@medialo.ca

Le chef intérimaire du PLQ dans la région

Marc Tanguay espère voir le parti libéral reconquérir les régions

Marc Tanguay Abitibi

©Gracieuseté - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Le chef intérimaire du PLQ, Marc Tanguay, a pris une pause dans son périple en Abitibi-Témiscamingue pour répondre aux questions de notre journaliste.

Le chef intérimaire du Parti libéral du Québec, Marc Tanguay, était de passage le week-end dernier en Abitibi-Témiscamingue.  Le chef de l’opposition officielle à l’Assemblée nationale a de la famille dans la région, mais il a aussi profité de sa visite pour prendre le pouls de la région et tenter de retisser des liens entre son parti et l’électorat, qui lui a préféré trois députés caquistes lors de la dernière élection.

« Je joins l’utile au très agréable, avoue M. Tanguay.  Pour moi, c’est un classique estival, et cela me permet de rencontrer des acteurs du milieu, des hommes et des femmes d’affaires, tout comme des acteurs économiques et communautaires.  Ça nous permet de nous renouveler, d’être connectés avec les réalités que l’on vit sur le terrain. » 

Marc Tanguay, tout comme son parti, est en mode écoute.  Avec 21 députés presque tous concentrés sur l’île de Montréal, avec le même pourcentage de vote que trois des quatre autres partis, le PLQ a besoin de se recentrer, selon lui.  Et pour ce faire, le parti doit écouter sa base régionale.  « Notre responsabilité, en tant qu’opposition officielle, c’est de porter le message, dit Marc Tanguay.  Il faut parler aux gens, il faut être sur le terrain, et porter ces messages à Québec, pour interpeller le gouvernement Legault. » 

Marc Tanguay espère voir le PLQ devenir une opposition constructive.  « Ce n’est pas vrai que notre économie, avec la pénurie de main-d’œuvre, n’a pas de défis majeurs, et le gouvernement doit répondre à cela, martèle le chef libéral.  Le rôle de l’Opposition officielle, c’est de donner la réplique au gouvernement, de l’interpeller, et d’arriver avec des solutions.  C’est en étant sur le terrain, dans les régions, que nous aurons des suggestions de solutions, car les gens en ont, des solutions.  Ils ont seulement besoin d’un gouvernement qui les écoute et qui agit. » 

Mines et forêts 

Côté enjeux, Marc Tanguay a évoqué les grands défis universels au Québec : santé, éducation, pénurie de main-d’œuvre.  Pour l’Abitibi-Témiscamingue, sans surprise, il vise les mines et la forêt.  « Il faut que l’industrie minière fleurisse au Québec, dit le chef intérimaire, en soulignant que le tout doit se faire dans le respect de l’environnement.  Cependant, la région devrait pouvoir tirer un peu plus profit de ce qui sort de son sous-sol.  Il y a aussi la Zone d’innovation minière, qui doit être créée le plus rapidement possible. » 

Côté forestier, tout en soulignant que le gouvernement doit trouver des solutions pour assurer la pérennité de l’industrie forestière, Marc Tanguay dénonce le manque de leadership du gouvernement dans le dossier des feux de forêt.  « Le gouvernement doit agir rapidement, affirme le chef libéral.  Parce que pendant ce temps, il y a des gens qui ont besoin d’aide.  À cet effet, je me permets de souligner le manque de leadership de la CAQ dans la région.  Il n’y a pas de ministre qui vient de la région.  On avait beau critiquer Pierre Dufour, il était tout de même ministre régional.  Actuellement, c’est Mathieu Lacombe qui est responsable de la région, et ça, nous le dénonçons. 

Une vraie décentralisation 

Dans la même veine, M. Tanguay déplore le fait que l’Abitibi-Témiscamingue perde aussi du leadership économique.  « En 2020, la direction régionale du ministère de l’Économie et de l’Innovation a quitté la région pour aller s’établir à Gatineau.  Ce que l’on voudrait, c’est un véritable ministre régional qui aurait une voix forte au gouvernement, et que le gouvernement mette en place une véritable décentralisation, avec des décideurs gouvernementaux en autorité, avec de véritables budgets. » 

En attendant, même si la prochaine élection n’aura lieu que dans trois ans, le chef libéral estime que son parti doit partir à la recherche de candidats, mais aussi se donner un chef le plus vite possible.  « Actuellement, il nous faut reconnecter avec la population, affirme Marc Tanguay.  Il est clair que le succès d’une campagne réussie, c’est d’avoir ses candidats le plus rapidement possible sur le terrain, et ce sera notre objectif en vue de l’élection de 2026. »  

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