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11 août 2023

Michel Ducas - mducas@medialo.ca

Le moratoire sur la chasse à l’orignal se poursuit dans la Réserve faunique La Vérendrye

Un comité technique doit déposer un rapport prochainement

Orignal

©Archives

Le comité technique composé d’experts autochtones et non-autochtones devrait déposer son rapport sur le cheptel d’orignaux de la Réserve faunique La Vérendrye au cours des prochains mois.

Québec, en accord avec la Nation algonquine, prolonge d’une année le moratoire sur la chasse à l’orignal dans la Réserve faunique La Vérendrye.  Un comité technique formé d’experts autochtones et non-autochtones poursuit ses analyses sur le cheptel et devrait déposer son rapport au cours des prochains mois.

Le ministre des Relations avec les Premières Nations, Ian Lafrenière, a procédé à cette annonce jeudi, en compagnie de la collègue aux Sports, Loisirs et Plein air, Isabelle Charest.  Il est à noter que le moratoire s’applique au territoire géré par la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq). 

La suspension de la saison de chasse sportive 2023 selon le ministre, permettra au gouvernement du Québec de finaliser ses analyses sur le cheptel d’orignaux dans la Réserve faunique.  Ces analyses sont indispensables dans le cadre des négociations entre Québec et la Nation algonquine, qui mise sur l’abondance de l’orignal dans le secteur pour assurer sa subsistance.   

Des négociations soutenues 

Les négociateurs des deux parties ont récemment convenu d’un échéancier de travail serré en vue d’en arriver à une entente pour déterminer les modalités de reprise de la chasse sportive dans la Réserve faunique La Vérendrye.  Le tout découle de l’entente-cadre survenue en 2021, à la suite des moyens de pression exercés par les Algonquins dans la Réserve à l’automne 2020.  Selon le ministre Lafrenière, l’objectif du gouvernement est d’en arriver à une entente satisfaisante pour les deux parties, qui permettra notamment une gestion durable du cheptel. 

« Il est important de se rappeler que l'entente sur quatre ans avec les communautés Anishinabeg a été conclue en 2021 afin de protéger la ressource et de préserver la cohabitation harmonieuse, a déclaré le ministre Lafrenière. Il est nécessaire de retarder la chasse qui devait reprendre de façon progressive cet automne. Le plan de chasse 2024 sera connu d'ici la fin de l'année. J'ai bon espoir qu'ensemble, nous pourrons continuer à protéger le cheptel. » 

Un moratoire important pour les Autochtones 

Après avoir sonné l’alarme en 2020 sur les dangers qui guettaient les populations d’orignaux dans la Réserve faunique La Vérendrye, les membres de la Nation algonquine, qui sont consultés via le comité technique, rappellent l’importance de la préservation de la ressource pour leurs communautés.  

« Il est important que le moratoire se poursuive en 2023 pour nous permettre de finaliser les études nécessaires et de déterminer comment protéger cet animal important et sacré, indique la cheffe de la Nation anishinabeg, Susanna McGregor. La Nation algonquine demeure résolue à trouver des solutions viables et à assurer la pérennité du cheptel, importante source de subsistance pour bien des communautés Anishinabeg. » 

En 2020, les Algonquins des commuanutés de Kitcisakik, Lac-Simon, Lac-Barrière et Kitigan Zibi avaient érigé des barrages pour exercer des pressions sur le gouvernement et réclamer un moratoire sur la chasse sportive à l’orignal.  Ces barrages avaient provoqué à l’époque de vives tensions entre les communautés et les chasseurs. 

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