La MRCVO sépare ses départements de collecte et de traitement des matières

  • Publié le 16 août 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Pierre-Olivier Poulin

ENVIRONNEMENT – La MRC de La Vallée-de-l’Or change sa façon de faire interne dans la gestion des matières résiduelles. Autrefois ensemble, les départements de collecte et de traitement seront ainsi séparés pour mieux redistribuer les tâches et optimiser les ressources humaines.

En place sous la forme qu’on connaissait depuis une douzaine d’années, le département de collecte et de traitement des déchets et recyclage doit composer avec des hausses constantes. En plus du tonnage qui augmente d’année en année, la charge des budgets et employés à gérer commençait à être trop lourde pour un seul organigramme. 

Tant du côté des collecteurs que des contremaîtres, on sentait monter la pression et la charge de travail s’accumuler. La MRCVO veut ainsi prendre cette séparation pour éviter des départs maladie chez certains employés. 

«En 2011, on avait un budget d’environ 11M$ pour se rendre au double en 2023. Ça veut dire qu’on a doublé le personnel, pas parce que ça nous amuse, mais parce qu’on en a besoin. Ça nous prend des gens pour collecter, trier, enfouir et traiter les eaux usées, en plus d’avoir modernisé nos équipements», chiffre le préfet de la MRCVO, Martin Ferron. 

«Ça va libérer trop d’heures de travail. On a eu des semaines importantes, surtout en période de crise, comme on a eu cet été. On ne peut pas se permettre de perdre nos directions, car elles sont surchargées. Ça va leur permettre de rester performantes», assure le maire de Malartic. 

Au niveau des employés, une petite cohorte en provenance du Maroc commence à arriver en Abitibi-Témiscamingue. La MRCVO avait un souhait d’en accueillir six d’ici les prochaines semaines. 

Aide du privé 

Toujours en quête d’une solution parfaite et durable pour finir leur collecte le plus efficacement possible, la MRC de La Vallée-de-l’Or se pencherait vers une compagnie privée pour avoir de l’aide. 

Ayant fait affaire avec Multitech Environnement récemment, l’organisme a lancé un appel d’offres, mercredi, afin que certains secteurs puissent effectuer la collecte.  

«Lorsqu’on va au privé et qu’il y a des équipes dédiées à cela, on peut avoir la chance d’avoir une collaboration d’autres organisations dans le domaine. Ça peut aussi servir les compagnies de transport qui souhaitent ajouter une corde à leur arc», entrevoit Martin Ferron. 

Rien n’a été officialisé quant aux secteurs qui pourraient être desservis par une compagnie privée, mais il y aurait une bonne probabilité que ce soit les endroits en périphérie des pôles urbains. Cette entente serait d’une durée d’un an et il s’agirait d’un test pour voir si cette idée peut se poursuivre dans le futur, et à long terme.

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