23 août 2023

Ian-Thomas Bélanger - itbelanger@medialo.ca

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©Photo gracieuseté

En tout, 4 dépoussiéreurs comme celui-ci seront installés à la fonderie Horne afin de permettre à l’entreprise de baisser ses émissions de produits toxiques dans l’atmosphère

L’entreprise a confirmé que les travaux de préparation pour la construction du projet AÉRIS se poursuivront jusqu’à la mi-2024 selon l’échéancier présenté. Glencore mise ainsi sur ses projets Phénix, Ecco et R3 (tous inclus au sein d’AÉRIS) pour réduire les émissions toxiques d’arsenic et de métaux lourds de sa fonderie Horne. « L’ajout de 4 dépoussiéreurs (R3) nous permettra de rencontrer la cible de 65 nanogrammes/mètre cube d’arsenic dans l’air pour l’année complète, ainsi que la cible de 45 ng/m3 pour l’année 2024 », a rappelé la directrice environnement pour la filière cuivre Amérique du Nord/Philippines de Glencore, Marie-Élise Viger. L’entreprise a déjà investi près de 82 millions de dollars dans les travaux fait à ce jour. Ces travaux comprennent l’installation des dépoussiéreurs, l’asphaltage de route et la construction d’un dôme pour l’entreposage de 6 000 tonnes de concentré de cuivre. « Ces dépoussiéreurs seront en place en attendant que les autres travaux du projet AÉRIS soient complétés. Après cela, nous n’avons pas encore de plan à long terme en ce qui concerne leur utilisation », a par ailleurs confirmé le directeur des projets majeurs et développement technique chez Glencore, Guillaume Dion. Pour l’instant, 2 des 4 dépoussiéreurs sont actifs. Annoncé en grandes pompes l’an dernier, le projet AÉRIS de Glencore devrait couter environ 500 millions de dollars et permettre à l’entreprise de rencontrer les exigences de la nouvelle autorisation ministérielle, qui force la compagnie à atteindre la norme de 15 ng/m3 d’arsenic dans l'année 2027. Il faut comprendre que l'année 2027 selon la nouvelle autorisation ministérielle débute le 16 mars 2027 et se termine le 15 mars 2028. « Ainsi, dans l'année 2027, nous devrions atteindre le 15 ng/m3 d’arsenic, tel que proposé dans l’autorisation ministérielle », a conclu Marie-Élise Viger.