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13 septembre 2023

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Ordre de Val-d’Or : Ginette Vézina et Henri Jacob entrent dans le club sélect

Ginette Vézina Henri Jacob

©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Ginette Vézina et Henri Jacob sont les nouveaux récipiendaires de l’Ordre de Val-d’Or.

MUNICIPAL - Le cercle exclusif de l’Ordre de Val-d’Or a accueilli ses deux nouveaux membres, mardi soir, au Complexe Edgard-Davignon. La bénévole de longue date, Ginette Vézina ainsi que le militant écologiste Henri Jacob sont les heureux élus de ce prix pour l’année 2023.

Le duo succède à Gaby Lavoie et à Janet Mark, qui avaient été le choix du comité de sélection, en 2022.  

Enseignante de carrière, Mme Vézina a simplement commencé à faire de l’implication citoyenne lors de la mi-trentaine, afin d’échapper aux rouages de la routine. Petit pas par petit pas, elle a touché à une multitude de secteurs d’activité : éducation, littérature, culture, santé, sport et encore plus. 

Connue surtout pour son rôle de présidente du Salon du livre nomade de l’Abitibi-Témiscamingue, elle a dû souvent sortir de sa zone de confort, mais s’est toujours servie de l’humain comme source de motivation et de récompense. 

«Il y a sûrement d’autres domaines que je n’ai pas encore touchés que j’aimerais essayer, ne cache pas Ginette Vézina. Je peux encore faire des choses, car j’ai besoin d’être active. Je vais regarder ce qui va s’offrir et ce qui va apparaître. Je n’avais jamais fait d’exercice, auparavant. Maintenant, j’en anime. J’ai commencé le pickleball je fais aussi de la danse». 

Pour les générations futures 

Auteur d’un parcours des plus atypiques, Henri Jacob ne connaissait pas la définition d’écologiste lorsqu’il a débuté son militantisme citoyen. Ayant à cœur l’état des habitats naturels de Val-d’Or, M. Jacob a notamment fondé le Regroupement écologiste Val-d’Or et Environs (REVE) en 1987, en plus de devenir une sommité quand vient le temps de discuter de la faune, de la flore et des écosystèmes. 

«On dépend de la nature. Tous les services écologiques comme l’air, l’eau, la nourriture, l’habillement ou nos maisons proviennent de la nature. La journée où on l’endommage, on s’appauvrit et rend nos vies plus difficiles», philosophe le nouvel intronisé. 

Ce dernier est loin de prendre sa retraite. Un vétéran parmi une nouvelle génération d’acteurs écologistes, il compte continuer à être sur les fronts quant à la protection du caribou forestier, de la forêt et l’eau potable. Ceci dit, il constate la belle énergie citoyenne qui émane des futurs décideurs de demain. 

«Ils ont de plus en plus cette flamme, et de plus en plus jeune. J’ai vu un de mes petits-fils de 11 ans poser des questions lors d’un débat électoral. Dans les marches et les manifestations à Rouyn-Noranda, beaucoup de jeunes voulaient venir pour parler de la qualité de l’air. Ils ont beaucoup plus de connaissances et j’ai espoir qu’ils ne prendront pas autant de temps que nous avant de venir des militants», pense Henri Jacob. 

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