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21 septembre 2023

Ian-Thomas Bélanger - itbelanger@medialo.ca

Le mauvais sort s’acharne sur les producteurs agricoles d’ici

Pénurie de foin pour les producteurs agricoles de l’Abitibi-Témiscamingue

Champs

©Patrick Rodrigue - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Après plusieurs tuiles sur la tête depuis le début de l’année 2023, le manque de foin vient maintenant brouiller les cartes pour les producteurs et les éleveurs locaux.

L’UPA régionale demande un soutien accru à la Financière Agricole afin de venir en aide aux producteurs qui doivent négocier avec un manque de foin pour les animaux. 

L’UPA affirme que le gel hivernal et la sécheresse historique qui a suivi cet été ont causé une première fauche anémique en foin.

L’Union confirme également que plusieurs champs n’ont pas repoussé à cause d’un déficit hydrique, si bien que la deuxième récolte de foin n’a pas réussi à combler la demande.

« Nous demandons à la Financière agricole de revoir ses grilles en ce qui concerne la rentrée de données pour dédommager les agriculteurs qui sont touchés par cette rareté du foin. Nous voulons ainsi nous assoir avec le ministre et les autres intervenants afin d’établir un plan d’action pour compenser les agriculteurs », a déclaré le président de l’Union des Producteurs agricoles de l’Abitibi-Témiscamingue, Pascal Rheault.

Selon l’UPA, il manquait 40 000 balles de foin en Abitibi-Témiscamingue seulement, en date du 24 août 2023.

« Le temps presse, car les agriculteurs ont besoin d’évaluer le coût de leurs futures dépenses en matière de foin. Il faut que la compensation financière arrive le plus rapidement possible pour que les producteurs puissent évaluer la situation », a ajouté Pascal Rheault.

L’UPA maintient que la compensation devrait tenir compte des coûts de transport pour le foin qui devra être importé de l’extérieur de la région. 

Une « année à oublier » pour les agriculteurs de la région 

Avec la montée du coût des intrants (diesel, fourrage et assurances) et l’évacuation de plusieurs animaux lors des feux de forêt de l’été 2023, l’UPA affirme qu’il s’agit de l’une des pires années des dernières décennies en ce qui concerne les producteurs locaux.

Le printemps dernier, l’UPA avait tenu une manifestation musclée devant les bureaux du député caquiste de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Daniel Bernard, afin de sensibiliser la classe politique aux divers problèmes qui touchent les agriculteurs locaux.

« Il y a des agriculteurs qui m’ont approché pour me dire qu’ils traversaient l’une des pires crises depuis les 60 dernières années. Nous sommes à bout de souffle et le manque de foin vient simplement ajouter à la difficulté de rentabiliser les productions », a conclu Pascal Rheault. 

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