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25 septembre 2023

Chloe Pronovost - cpronovost@medialo.ca

Les chercheuses en bandes dessinées

Exposition

Elaura seutin

©Gracieuseté - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Elaura devant les planches de bandes dessinées représentant son métier de chercheuse en génie minéral.

L’univers de onze femmes issues du domaine des sciences a été mis en image grâce au 9e art, soit la bande dessinée. 

Parmi ces onze femmes inspirantes provenant de toutes les universités du réseau de l’Université du Québec, on retrouve Elaura Seutin, étudiante au doctorat en génie minéral à l’UQAT.

« Il y a vraiment énormément de sujets qui sont représentés. Ça touche à pas mal de sujets. Il y a des planches de bd qui traitent de psychologie et d’enseignement. Il n’y a pas que des sciences dures. Il y a aussi des sciences humaines et sociales qui sont représentées dans l’exposition », mentionne Elaura Seutin qui se dit fière de se voir en illustration dans le cadre de ce projet. L’exposition prendra place à la bibliothèque de l’UQAT jusqu’au 23 octobre prochain.

« C’est important d’aller voir l’exposition ne serait-ce que pour la visibilité des bédéistes. Si on tombe sur un style de dessin qui nous plait, ça peut nous lancer dans un nouveau passe-temps, une nouvelle passion. C’est vrai que s’intéresser aux différents sujets de recherche de toutes ces femmes, ça ouvre un peu l’esprit sur la quantité incroyable de choses que l’on peut étudier dans les sciences que les gens ne voient pas forcément. C’est vraiment intéressant d’avoir combiné arts et sciences. Ce sont des domaines qui sont très loin, mais qui fonctionnent bien ensemble, donc je trouve ça sympa. » 

Les femmes et la science 

Ces onze portraits de chercheuses exposés à l’UQAT jusqu’au 23 octobre prochain permettent d’encourager les femmes, qui demeurent en minorité dans ce milieu, à poursuivre dans cette voie et y faire leur marque.

« Représenter les femmes dans la recherche, je trouve ça important. Il y a encore énormément de personnes qui pensent que les études supérieures ce n’est pas fait pour les femmes ou des petites filles qui n’oseraient pas se lancer parce qu’elles se disent que ce n’est pas à leur portée comme on leur dit depuis qu’elles sont toutes petites que les femmes sont moins bonnes en sciences que les hommes. Ce qui n’est pas vrai soit dit en passant.  Je trouve ça important que les gens s’ouvrent à cette perspective que les femmes soient capables de faire les mêmes choses que les hommes », ajoute Elaura.  

Une attention portée aux détails 

C’est la bédéiste française, Marie Avril, qui a mis en image le parcours et le domaine de recherche de la doctorante à l’UQAT. Étant elle-même une femme créative, Elaura soutient qu’il s’agit d’une expérience instructive, enrichissante et passionnante.

« Je trouvais ça vraiment sympa de pouvoir mettre en relations deux choses que j’aime soit l’art et la science. Je trouvais ça cool que ce soit quelqu’un du génie minéral qui soit représenté à travers deux grandes planches de bande dessinée. Les mines c'est quand même un domaine très important pour la région notamment. La bédéiste m’a posé beaucoup de questions sur ma tenue de travail et mes instruments de travail, parce que j’ai été représentée en train de travailler au laboratoire sur la première planche de bd. Marie souhaitait que ce soit le plus fidèle à la réalité. La couleur de la blouse est juste, la manière dont j’attache mes cheveux quand je travaille est juste, tout est juste. On a beaucoup parlé de ce que j’aimais, sur les planches elle a représenté mes boissons préférées, ma nourriture préférée et mes films préférés », ajoute Elaura qui se dit avoir été très impressionnée la première fois qu’elle a visité l’exposition.  

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