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19 octobre 2023

Michel Ducas - mducas@medialo.ca

Le PLQ veut redevenir « le parti de tous les Québécois »

Les Libéraux veulent offrir plus d’autonomie aux régions

MD-PLQ-tournée Abitibi

©Gracieuseté - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Madwa-Nika Cadet estime que la relance du PLQ doit passer inévitablement par les régions.

La commission de relance du Parti libéral du Québec (PLQ) a déposé récemment le rapport de leur tournée provinciale, effectuée l’été dernier.  Dans le rapport de 80 pages, le comité émet quelques pistes de solutions, notamment en matière de développement régional.

« À la dernière élection, les Québécois nous ont renvoyé faire nos devoirs, et c’est ce que nous avons fait, a indiqué la coprésidente du comité, Madwa-Nika Cadet, en entrevue au Citoyen.  Plus de 500 personnes nous ont fait part de leurs constats et de leurs suggestions au cours de notre tournée provinciale.  C’était important pour nous de retourner à ce qui a déjà été notre ADN. » 

Plus d’autonomie pour les régions 

À tort ou à raison, le PLQ est de plus en plus identifié comme un parti essentiellement montréalais.  À preuve : le parti a fait élire 21 députés l’an dernier, principalement parce que le vote libéral s’est concentré à Montréal.  Mme Cadet aimerait bien voir cette tendance se renverser.  « On s’est trop concentrés sur certains enjeux, avoue-t-elle.  Nous n’avons pas perdu notre identité de parti rassembleur, mais il faut maintenant que cela se matérialise. 

Dans le rapport, justement, le PLQ propose plusieurs mesures pour améliorer le sort des régions.  On parle notamment d’offrir certains pouvoirs en matière de main-d’œuvre, d’immigration et de mobilité.  « Nous demeurons convaincus que les régions ont un rôle à jouer en matière d’immigration, estime la députée de Bourassa-Sauvé.  Du point de vue économique, nous voulons que toutes les régions soient parties prenantes de notre structure industrielle nationale. » 

À cet effet, le PLQ propose la création de Pôles de concertation régionale (PCR), qui viendraient remplacer les Conférences régionales des élues (CRÉ), abolies en 2015, après l’arrivée au pouvoir de Philippe Couillard.  Ces pôles seraient composés d’élus et d’acteurs économiques et sociaux, dont le rôle serait l’établissement d’un plan de développement économique et social. « Notre priorité, en tant que partie, demeure l’économie », souligne Mme Cadet. 

La polarisation du vote 

En observant le résultat des dernières élections, force est d’admettre que les préoccupations des Québécois ont changé quand il est question de politique.  Le PLQ doit donc s’adapter à cette nouvelle réalité, selon Madwa-Nika Cadet.  « Auparavant, on avait le débat polarisant entre les fédéralistes et les souverainistes, indique-t-elle.  Pour les jeunes générations, dont je fais partie, la question constitutionnelle n’est pas une grande préoccupation.  Par contre, la question de la langue demeure toujours d’actualité. »   

Mme Cadet, par ailleurs, assure qu’on la verra plus souvent en région.  « J’ai hérité du rôle de porte-parole en matière de développement économique régional, précise-t-elle.  J’aurai donc l’occasion d’aller vous voir plus souvent. ». 

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