Le Cégep de l’A-T inaugure de nouvelles résidences à Amos

Des investisseurs privés à la rescousse

©Gracieuseté - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

La ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, était de passage à Amos pour l’inauguration des résidences.

Le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue a profité du passage dans la région de la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, pour inaugurer officiellement ses nouvelles résidences étudiantes à Amos. Ces résidences étaient pratiquement devenues une condition sine qua non pour que le Cégep puisse offrir ses programmes en techniques de pharmacie et en techniques de criminologie, deux programmes exclusifs au campus amossois.

Les 42 chambres du campus affichent déjà complet. L’investissement total a été de 4,9 M$, dont 3,7 M$ en provenance du ministère de l’Enseignement supérieur. « Ce sont quatre parents avec de jeunes familles qui ont initié le projet, indique la directrice du campus d’Amos, Amélie Brouillard. Ils ont fait l’achat de l’ancienne résidence des Sœurs de l’Assomption, pour la réaménager. Ces gens-là croient au maintien des études supérieures à Amos, et ils nous ont présenté le projet. C’est une façon pour eux comme pour nous de maintenir des acquis que nous avons ici. »

Ces quatre personnes sont Caroline St-Louis, Francis Provencher, Mathieu Longpré et Mathieu Nadeau. Ils ont fait l’achat de la résidence en avril 2021, et ont ensuite procédé à des réaménagements. Le Cégep a fait l’acquisition du bâtiment, le 31 juillet dernier. Les chambres abritent présentement des étudiants du Cégep et quelques-uns de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT).

Un aspect pratique

Pour les étudiants du Cégep et de l’UQAT, l’aménagement de la résidence comporte des aspects fort pratiques. « Les nouvelles résidences sont situées à moins de 200 m du Cégep, fait noter Amélie Brouillard. En plus d’être à proximité du campus, elles sont près de la plupart des services, comme les commerces et les épiceries. »

La résidence compte quatre types d’appartements : des lofts, des appartements avec deux ou trois chambres à coucher, et une grande salle avec cinq chambres, ce qui vient cadrer avec la situation de plusieurs étudiants. « On abrite présentement quelques étudiants avec leurs familles, explique Mme Brouillard. Ce sont souvent des personnes qui font des retours aux études. »

Des taux d’inoccupation inquiétants.

De son côté, le directeur général du Cégep, Sylvain Blais, reconnaît que le nouvel édifice vient régler un casse-tête pour les deux institutions d’enseignement supérieur. « Ces gens-là (les étudiants) doivent avoir une place à proximité pour se loger, a déclaré M. Blais aux médias présents lors de l’inauguration. Ça va leur permettre de ne pas avoir ce souci de se trouver un appartement, considérant les taux d'inoccupation qu’on a présentement en Abitibi-Témiscamingue. »

Il n’est pas impossible que des étudiants en formation professionnelle puissent éventuellement bénéficier eux aussi des résidences. « Ce n’est pas dans les plans pour le moment, indique Mme Brouillard. Mais le projet avait été présenté à la Corporation de l’enseignement et de la formation d’Amos-région, qui inclut le Centre de services scolaire Harricana. La porte n’est donc pas fermée, même si actuellement, nous avons des étudiants en provenance du Cégep et de l’UQAT. »

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