Carrières Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com Infolettre

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Éducation

Retour

03 novembre 2023

Michel Ducas - mducas@medialo.ca

Plus de 550 000$ pour former des mécaniciens dans la région

Le CFP Lac-Abitibi formera 18 mécaniciens d’équipements mobiles miniers

Mécanique minier annonce

©Michel Ducas - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Le député d'Abitibi-Est, Pierre Dufour, a fait l’annonce de ce nouveau programme de formation lors d’un point de presse chez Machines Roger.

Québec a annoncé vendredi matin un investissement de 558 783$ pour un nouveau programme de formation en entreprise.  Grâce à cette somme et à la participation de cinq entreprises de l’Abitibi-Témiscamingue, 18 personnes pourront suivre une formation rémunérée en mécanique d’équipements mobiles miniers. 

Le cours, d’une durée de 720 heures, débutera en février 2024.  Le Centre de formation professionnelle Lac-Abitibi sera responsable de la formation, mais elle sera essentiellement dispensée à Val-d’Or.  La formation se déroulera sur 21 semaines, dont environ les deux tiers auront lieu directement dans les entreprises.  C’est le comité sectoriel de main-d’œuvre de l’industrie des mines qui est le principal promoteur du projet. 

Le député d’Abitibi-Est, Pierre Dufour, rappelle que la région est aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre sans précédent.  « On a un taux de chômage de 2,6% en Abitibi-Témiscamingue, fait-il valoir.  On a 2500 chômeurs et 4000 postes vacants.  Le problème est colossal, et c’est pour cela que l’on travaille sur différentes facettes.  On a un déficit d’employabilité jusqu’en 2030, on essaie toutes les méthodes pour alléger le fardeau des entreprises. »  

Une formation existante renouvelée 

Le directeur général du Centre de formation professionnelle Lac-Abitibi, Yves Dubé, souligne que le programme d’Attestation d’études professionnelles (AEP) en mécanique d’équipements mobiles miniers existe déjà depuis plusieurs années.  Il a cependant été adapté pour permettre des stages en entreprise. « On a cinq entreprises, et nos enseignants vont se rendre dans chacune de ces entreprises et vont vérifier les besoins spécifiques.  Ils vont regarder les plans hydrauliques, les plans électriques, le type de machinerie, bref, la formation va être adaptée pour leur type d’équipement. » 

Fait à noter : les étudiants de ce programme seront rémunérés au cours de leur formation.  « C’est la nouvelle façon de faire, indique Pierre Dufour.  Ce sont des méthodes qu’on n’a pas le choix d’utiliser avec la pénurie de main-d’œuvre.  Cela va permettre à des employés déjà en place d’améliorer leurs compétences ou à d’autres de s’inscrire et d’avoir un salaire pour être en mesure de se former. »   

Un mariage 

Jusqu’ici, 12 des 18 places sont déjà attribuées dans les cinq entreprises participantes, soient :  MacLean Engineering, Eldorado Gold, Agnico Eagle, Machines Roger International et Sandvik.  « C’est comme un mariage, indique le chargé de projet du comité sectoriel, Guy Auger.  Les employés se retrouvent sur la liste de paie des entreprises.  Ils les choisissent, ce sont leurs employés, et si à la fin de la formation, c’est un bon match, ils vont rester. » 

Les entreprises participantes à ce projet faisaient déjà affaire avec le comité sectoriel.  C’est le cas de MacLean Engineering, spécialisée dans la vente d’équipements mobiles sous terre.  « On nous a approchés parce qu’on avait fait appel au comité sectoriel, rappelle Karine Perron-Genesse, responsable des Ressources humaines chez MacLean.  Dans notre cas particulier, la main-d’œuvre est rare chez les mécaniciens, on voulait avoir de l’aide au niveau de la formation des mécaniciens.  Ils ont donc vu un lien entre nos besoins et ce programme. » 

Il y a un vieux proverbe qui dit :  Aide-toi et le ciel t’aidera.  À cet effet, Mme Perron-Genesse assure que son entreprise est prête à s’impliquer pour assurer la réussite de ce programme, et aller chercher les trois ou quatre mécaniciens nécessaires pour compléter son personnel.  « Une fois qu’on va en savoir un peu plus long sur le programme, on va s’impliquer en tant qu’entreprise pour s’assurer de la réussite de cette formation, ça, c’est certain, dit-elle.  Tout ce qui sera nécessaire de faire, on le fera, c’est sûr. »  

Commentaires

8 février 2024

karl duclos

jaimerais minscrire comment fair

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média