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13 novembre 2023

Michel Ducas - mducas@medialo.ca

6,4 M$ pour les familles autochtones

Des sommes pour aider les familles et pour encadrer des travailleurs de proximité

Subventions autochtones VD

©Michel Ducas - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

La ministre de la Famille, Suzanne Roy, tenait à venir faire l’annonce de ces sommes additionnelles en Abitibi-Témiscamingue.

La Coalition avenir Québec a sorti l’artillerie lourde, lundi matin, pour annoncer deux nouveaux programmes totalisant 6,4 M$.  Les programmes en question serviront à offrir plus de services aux familles autochtones et à embaucher des travailleurs de proximité dédiés aux Premières Nations et aux Inuits.

C’est la ministre de la Famille, Suzanne Roy, qui a fait l’annonce de ces programmes au Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or.  Elle était flanquée des ministres Ian Lafrenière et Jean Boulet, ainsi que des députés Pierre Dufour et Suzanne Blais.  Le premier programme, dans lequel Québec investit 3,1 M$, permettra à neuf centres d’amitié autochtone, dont celui de Val-d’Or, de bonifier leur offre de programmes de soutien aux familles autochtones.  « On constate que 60% des membres des Premières Nations et des Inuits vivent en milieu urbain, note la directrice du Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or, Édith Cloutier.  Nous, les Centres d’amitié, on est au cœur de l’action sur le plan des services de première ligne à la famille et aux enfants.  Cette annonce est donc pour nous un gage de reconnaissance du travail effectué par les Centres d’amitié autochtone. » 

Le second programme, d’une valeur de 3,3M$, permettra l’embauche de travailleurs de proximité dédiés aux familles issues des Premières Nations et des Inuits.  Parmi les régions qui bénéficieront de cet octroi on compte l’Abitibi-Témiscamingue, puisque le Centre d’amitié autochtone de Senneterre recevra 75 000$ pour l’embauche d’une ressource. 

L’Abitibi-Témiscamingue, « une région importante » pour Suzanne Roy 

La ministre de la Famille tenait à venir faire ces annonces en Abitibi-Témiscamingue, particulièrement au Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or, dont la réputation traverse les frontières de la région.  « Le Centre, ici, est extrêmement dynamique, explique Suzanne Roy.  On a travaillé ces deux programmes en collaboration avec les organismes autochtones, c’était d’autant plus important pour moi d’être dans une région où cette réalité se vivait en milieu urbain. » 

« Ce sont des services qui vont être donnés par et pour les familles autochtones, souligne le ministre des Relations avec les Premières Nations et les Inuits, Ian Lafrenière.  On sait à quel point la famille est importante, c’est un point central dans les communautés autochtones.  Val-d’Or est un carrefour de services pour les communautés autochtones, on sait que la communauté crie vient chercher beaucoup de services ici, c’est donc un endroit qui est important. » 

Une gamme de services plus étendue 

Le député d’Abitibi-Est, Pierre Dufour, a quant à lui rappelé le rôle historique qu’a joué le Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or depuis sa création, en 1974.  « Ça a commencé par un local au centre-ville de Val-d’Or.  Ils étaient des précurseurs à l’époque, rappelle M, Dufour.  On peut dire que depuis ce temps, on a créé plusieurs nouveautés, notamment pour les services communautaires, les services de santé et d’accompagnement juridique. » 

Le ministre responsable de l’Abitibi-Témiscamingue, Jean Boulet, a parlé quant à lui d’humanité.  « Cette annonce confirme la nécessité de dialoguer pour bien comprendre les enjeux, dit-il.  Il faut que les travaux, dans ces cas-là, se fassent dans un contexte d’humanité.  Dans nos actions, dans ce que nous faisons, il faut que ça colle à ce que sont les êtres humains.  C’est donc un grand message d’unité dans la diversité. » 

La ministre Roy rappelle que les organismes auront une certaine latitude dans l’utilisation des fonds qui leur sont confiés.  « Ce sont eux qui connaissent les besoins et les réalités des familles de leurs régions, de dire Mme Roy.  C’est pour cela que nous leur offrons une certaine souplesse dans la gestion des programmes.  De plus, les réalités des familles autochtones ne sont pas toutes les mêmes d’une région à l’autre. » 

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