Politique
Retour19 janvier 2024
Michel Ducas - mducas@medialo.ca
Grève du secteur public : l’APTS accepte l’offre de Québec
Les deux syndicats de l’APTS en Abitibi-Témiscamingue entérinent l’entente avec le gouvernement
©Le Citoyen - Ian-Thomas Bélanger
Après un mois de débrayage en décembre, les syndiqués de l’APTS ont entériné l’entente intervenue entre Québec et le front commun.
Dans le cadre des grandes tournées syndicales en vue du règlement de leurs conventions collectives, deux syndicats de l’Alliance du personnel professionnel et technique (APTS) en Abitibi-Témiscamingue se sont réunis en assemblées spéciales pour voter sur les ententes.
Les deux syndicats affiliés à l’APTS dans la région représentent les employés du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSS-AT) et les professionnels des laboratoires du Centre universitaire de Santé McGill (CUSM) de l’Abitibi-Témiscamingue. Les membres de l’APTS du CISSS-AT ont approuvé l’entente à 82%, tandis que leurs collègues du CUSM l’ont entérinée à 74%. C’est donc dire, dans ce dernier cas, qu’un syndiqué sur quatre a rejeté l’entente.
Une majorité reconnue
« Après un an et demi de négociations et une mobilisation sans précédent, c’était maintenant au tour des membres de l’APTS de voter pour ou contre cette entente. C’est leur négociation, et le dernier mot leur revenait. Pour l’Abitibi-Témiscamingue la réponse est claire, l’entente est acceptée à la majorité », annonce Carl Verreault, représentant national APTS en Abitibi-Témiscamingue.
Des hausses salariales
Au total, l’entente prévoit des hausses totalisant 17,4% sur une période de cinq ans, dont 6% pour l’année 2023-2024. Les syndicats ont également obtenu des protections contre l’inflation, et des hausses rétroactives au 1er avril 2023.
Côté normatif, les employés de l’État ont fait des gains du côté des régimes de retraite, des vacances, des droits parentaux, et, pour une région comme l’Abitibi-Témiscamingue, des gains pour les disparités régionales. Le Comité sur les régions avec des problématiques sévères de disponibilité de main-d’oeuvre disposera d’un budget annuel de 3 M$ afin de déployer des projets concernant l’attraction et la rétention de la main-d’oeuvre en Abitibi-Témiscamingue, sur la Côte-Nord, en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine et en Outaouais, spécifiquement pour les membres de l’APTS.
L’Abitibi-Témiscamingue a été l’une des premières régions à se prononcer sur l’entente de principe du côté des membres de l’APTS. L’Alliance poursuivra sa tournée provinciale pour les quatre prochaines semaines, les dernières assemblées étant prévues pour le 24 février prochain.
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