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23 janvier 2024

Michel Ducas - mducas@medialo.ca

Malartic : Le Gala Mérit’Or à la manière de Gatsby le Magnifique

Malartic célèbre son développement économique et social

Gala Mérit'or Malartic

©Médialo-Michel Ducas

Le propriétaire du marché IGA de Malartic, Normand Demers, fait partie du comité organisateur du Gala Mérit’Or, qui aura lieu le 6 avril prochain.

C’est dans une atmosphère du luxe des années 1920 que se tiendra, le 6 avril prochain, au théâtre Meglab, le Gala Mérit’Or, organisé par la Société de développement économique de Malartic.  Encore une fois cette année, les entreprises du secteur Malartic-Rivière-Héva sont invitées à soumettre leur candidature pour l’un des neuf prix à l’enjeu.

Deux nouvelles catégories ont été ajoutées pour cette édition 2024, soient l’engagement social et le prix jeune entreprise.  La thématique de cette année est « Moi, j’embarque! »  « Les participants sont conviés à un voyage en train, où le luxe et la démesure prendront la vedette, de dire le directeur général de la SDEM, Isaac Juteau.  Le thème choisi symbolise notre engagement en tant que communauté à embrasser le présent tout en forgeant notre avenir collectif. »  La thématique tournera autour des Années folles et de Gatsby le Magnifique, personnage exubérant tiré du roman de Francis Scott Fitzgerald dont les réceptions somptueuses faisaient grand bruit dans la région de New York, il y a un siècle. 

Un encouragement 

Pour le propriétaire du Marché IGA de Malartic, Normand Demers, cette soirée ne sert pas seulement qu’à récompenser les entreprises méritantes de Malartic et de Rivière-Héva.  « C’est une façon d’inviter nos commerçants locaux à continuer et à évoluer, dit-il.  Cela nous permettra, tous ensemble, de faire grandir la ville et à encourager d’autres commerces à s’installer chez nous. » 

Pour Normand Demers, la réussite passe par l’implication dans la communauté.  Il en sait quelque chose, lui dont le commerce offre une multitude de commandites aux événements et organismes de Malartic et des environs.  « S’impliquer, ça permet de se faire connaître et ça incite les gens à venir t’encourager, de dire M. Demers.  Collectivement, il faut que les commerces embarquent, pour valoriser Malartic. » 

Un tissu économique plus personnalisé 

Présent lors de la conférence de presse, le maire de Malartic, Martin Ferron, parle d’un tissu économique différent de celui des grands pôles de la région.  « On n’a pas les magasins grande surface comme à Val-d’Or ou Rouyn-Noranda, mais nos commerces sont capables d’offrir un service plus personnalisé, de dire le maire de Malartic.  Ce n’est pas le but de compétitionner les grandes cités régionales, mais on a la chance d’avoir de belles entreprises, comme Torréfaction sans frontières, qui côtoient des entreprises qui sont là depuis longtemps, comme Chaussures Leclerc, qui attirent des clients de partout dans la région. » 

M. Ferron invite ses concitoyens (et ses voisins de Rivière-Héva) à célébrer le dynamisme économique du secteur.  « Je crois que nous tous, on peut faire la différence en encourageant nos services de proximité, estime-t-il.  Tout le monde ensemble, je crois qu’on peut faire la différence pour garder notre milieu de vie actif, et des des services de proximité de qualité. » 

La période de mise en candidatures débute aujourd’hui (mardi) et se termine le 26 février.  Les nominations pour les différents prix se feront dans la semaine du 11 mars.  La SDÉM insiste pour mentionner, à cet effet, qu’autant les entreprises implantées depuis des années dans le milieu que les nouvelles entreprises sont invitées à remplir un cahier de candidature.  La SDÉM veut aussi inciter les entreprises d’économie sociale à s’inscrire.  « Ces petites entreprises sont importantes pour notre milieu, indique Martin Ferron.  Il n’y a pas que les grandes compagnies qui font beaucoup de sous qui sont importantes, il y a aussi des petits entrepreneurs qui travaillent fort, qui offrent des services aux gens d’ici, elles font partie de la petite économie de chez nous, et il faut le souligner autant que le travail des grandes entreprises.  C’est, je crois, ce qui démarque notre Gala des autres. »   

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