Front commun : les profs du collégial acceptent l’entente de principe

  • Publié le 15 févr. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Michel Ducas

Les deux derniers syndicats à n’avoir pas voté sur l’entente de principe intervenue entre Québec et le front commun s’est finalement prononcé : les syndicats des enseignants et enseignantes du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et du Centre d’études collégiales de Chibougamau ont accepté les offres patronales.  

Dans le cas du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, les syndiqués ont voté en faveur dans une proportion de 78% sur les clauses monétaires, et à 95% sur les clauses normatives.  Au Centre d’études collégiales de Chibougamau, on a voté à 93% sur les clauses monétaires et à 86% sur le normatif. 

« Ce fut une longue négociation qui aura demandé une mobilisation très importante de nos membres, a déclaré la présidente du Syndicat CSN des enseignants et enseignantes du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, Anne Blondin. Les résultats reflètent l’appréciation de l’entente par nos membres qui ont profité de l’assemblée générale pour exprimer leurs critiques quant à certains éléments présentés et leur satisfaction sur d’autres ». 

« La démocratie syndicale s’est à nouveau exprimée lors de notre assemblée générale, a indiqué pour sa part Éric Boutin, président du SPECECC – CSN.  Évidemment qu’il reste des insatisfactions qui se sont d’ailleurs fait entendre lors de nos assemblées et dont nous prenons bonne note, mais globalement nos membres sont favorables à ce nouveau contrat de travail. »  

Une proportion globale de 90% 

Avec ces deux derniers votes, tenus le 24 janvier et le 12 février derniers, l’ensemble des syndicats du front commun affiliés à la CSN ont ratifié l’entente de principe survenue en décembre dernier.  Au total de tous les syndicats, le taux d’approbation se situe autour de 90%.  Le président régional de la CSN, Félix-Antoine Lafleur, attend maintenant la date du 20 février, alors que l’ensemble des syndicats de la province se seront prononcés sur l’entente.   

M. Lafleur a salué l’esprit de corps de ses troupes lors des manifestations de l’automne dernier.  « Cette ronde de négociation aura donné lieu à une mobilisation historique de la part de nos membres, a-t-il souligné. Cette mobilisation, qui a permis d’obtenir cette entente, n’aurait pas été possible sans l’implication et le dévouement de l’ensemble des acteurs syndicaux, en particulier celle des officiers syndicaux locaux. Ce fut un marathon couru à pleine vitesse et les officiers ont de quoi être fiers du travail accompli. » 

Beaucoup de travail à faire 

Le président régional de la CSN estime en revanche que rien n’est réglé pour autant.  Pour lui, les services publics sont toujours en décrépitude.  « Cette négociation aura attiré les projecteurs sur l’état de nos réseaux publics, dit-il.  Tous les problèmes et tous les défis auxquels ils continuent de faire face ne peuvent être réglés par le seul processus de négociation.  Le gouvernement doit maintenant prendre ses responsabilités et les décisions politiques qui s’imposent pour la pérennité des réseaux publics. Pour cela, il devra écouter attentivement les travailleuses et travailleurs et leurs représentants. » 

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