Carrières Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com Infolettre

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Mines

Retour

22 février 2024

Ian-Thomas Bélanger - itbelanger@medialo.ca

Les producteurs de foin de l’A-T en colère

Perte de plus de 5 millions de dollars en revenus pour certains producteurs agricoles de la région

Foin sécheresse A-T

©UPA Abitibi-Témiscamingue

La sécheresse de l’été 2023 fait encore mal aux producteurs de foins de l’Abitibi-Témiscamingue, qui doivent absorber les pertes non remboursées par la Financière Agricole du Québec

L’Union des Producteurs Agricoles de l’Abitibi-Témiscamingue dénonce vertement le manque de soutien de la part de la Financière agricole du Québec en ce qui concerne les pertes subit lors de la sécheresse et les feux de forêt de l’été 2023. 

Selon l’UPA régionale, l’écart entre ce que l’assurance récolte foin a payé aux producteurs et productrices et les pertes réelles reconnues par la FADQ sur le terrain, pour la deuxième période de fauche en Abitibi-Témiscamingue, est de l’ordre de 5 097 769,18 $.

Toujours selon l’UPA régionale, la Financière agricole du Québec reconnaît elle-même que les pertes de foin sur le terrain ont été de 48.9 %, alors que, selon ses critères d’analyse basés sur les données de stations météo, les pertes n’auraient été que de 10.1 %.

L’UPA de l’Abitibi-Témiscamingue conclut que les producteurs et productrices doivent ainsi éponger une perte nette de 38.8 %, ce qui met plusieurs entreprises en péril.

« C’est vraiment à cause de la 2e fauche. C’est là que l’assurance fait défaut. Il y a eu de la pluie, mais ça ne s’est pas concrétisé dans les champs. Il n’y a pas eu de reprise, de repousse. La Financière reconnait que les pertes sont énormes, mais ces gens travaillent dans un cadre très précis avec le gouvernement fédéral et le gouvernement du Québec, qui, à leur deux, contribuent à 60% des fonds. Il y a plusieurs producteurs qui ont vendu une partie de leur troupeau pour absorber les pertes et ils auront moins de revenus dans les prochaines années. Ça fragilise l’agriculture régionale », a d’ailleurs commenté le président de la fédération régionale de l’UPA, Pascal Rheault.

L’UPA d’Abitibi-Témiscamingue n’exige rien de moins qu’une intervention spéciale du ministre de l’Agriculture du Québec, André Lamontagne, afin de soutenir financièrement les producteurs et productrices qui ont été fragilisés par la sécheresse de 2023.

« On a déjà échangé sur ce dossier, mais il faut maintenant une intervention directe afin d’aider les agriculteurs. C’est l’agriculture régionale qui est en jeu », a conclu Pascal Rheault.  

 

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média