Val-d’Or classe deux églises biens patrimoniaux

Publié le 20 mars 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Michel Ducas

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Le conseil municipal de Val-d’Or a classé lundi dernier deux de ses églises comme biens patrimoniaux. Le conseil a émis deux avis de motion à ce sujet, l’un pour l’église St-Vincent-de-Paul de Vassan et l’autre pour l’église orthodoxe russe St-Nicolas.

Dans le cas de l’église orthodoxe russe, la démarche a de quoi surprendre, puisque la Ville de Val-d’Or prend déjà en charge l’église depuis plusieurs années. « En travaillant avec le Conseil du patrimoine et de la culture, on s’est aperçus que l’église n’avait jamais reçu sa désignation, fait remarquer la mairesse de Val-d’Or, Céline Brindamour. On travaille actuellement avec le Conseil pour rectifier ces situations lorsqu’elles se présentent. »

Même si l’intérieur n’est plus accessible en raison de l’état des lieux, Mme Brindamour estimait important que l’architecture des lieux soit maintenue. Actuellement, l’édifice maintenant patrimonial a besoin d’un nouveau toit et de nouvelles fenêtres. « Plusieurs personnes nous contactent pour louer l’église pour divers événements sociaux, comme des mariages, indique Mme Brindamour. Malheureusement, en raison de l’état actuel des lieux, c’est impossible. »

Vassan : l’église toujours à vendre

Dans le cas de l’église de Vassan, la Ville voulait se donner certaines garanties. Puisque la fabrique a mis l’église et le presbytère adjacent en vente à la fin 2022, la Ville, via le comité patrimoine et culture, veut s’assurer de garder le caractère patrimonial de cette église, construite au début des années 1940. « Nous voulions nous assurer qu’un éventuel acheteur aie certaines obligations à respecter, insiste la mairesse. Nous voulons garder le cachet de l’église et du presbytère même si un éventuel acheteur en change l’usage. »

À l’instar de plusieurs autres églises au Québec, l’église St-Vincent-de-Paul, de Vassan, a été mise en vente par la fabrique en raison des coûts d’entretien élevés de ce genre de bâtiment, et du peu de moyens dont dispose la fabrique pour faire effectuer ces travaux.

Diane Dallaire entourée des membres du conseil municipal de Rouyn-Noranda lors de sa dernière assemblée publique à titre de mairesse. (5e à partir de la droite sur la photo). Photo Régis Massicotte

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