Bénévole, un rôle gratifiant

  • Publié le 11 avr. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Michel Ducas

Faire du bénévolat, c’est gratifiant, vous diront ceux et celles qui s’impliquent dans leur milieu.  Dans le cadre de la Semaine de l’action bénévole, Le Citoyen vous présente le Centre d’action bénévole l’Amicale, un organisme central qui vient en aide à beaucoup de monde dans son milieu, en Abitibi-Ouest.

Fondé en 1980, le Centre d’action bénévole l’Amicale joue le rôle d’entremetteur dans les 18 municipalités d’Abitibi-Ouest.  « On est une sorte de Tinder du bénévolat, de dire à la blague la directrice générale du Centre, Line Ouimette.  On met en relation les quelque 23 organismes communautaires de la MRC avec des bénévoles et des clients potentiels. » 

Parlant de clients potentiels, le CAB compte deux volets principaux : les bénéficiaires de services, comme l’accompagnement des personnes âgées de 65 ans et plus pour des rendez-vous médicaux ou encore pour des visites de conjoints dans des établissements de santé. Et la promotion de l’action bénévole auprès des résidents de la MRC qui cherchent à s’impliquer.  Actuellement, le CAB n’a qu’une directrice générale, et est à la recherche d’un agent de promotion et d’un travailleur de proximité, « deux postes nouvellement créés », indique Mme Ouimette.    

Pénurie de main-d’œuvre même chez les bénévoles 

Bien qu’on y fasse des rencontres mémorables et qu’on y vive des expériences marquantes, le Centre d’action bénévole l’Amicale fait face à des enjeux bien particuliers dans la région, notamment celui de la pénurie de main-d’œuvre, qui vient toucher directement les activités bénévoles.  « Avant, les gens prenaient leur retraite à 65 ans, et les personnes qui avaient encore de l’énergie s’impliquaient dans divers organismes, indique Mme Ouimette.  Maintenant, ces gens-là n’ont pas de relève professionnelle, et restent donc sur le marché du travail au lieu de s’impliquer bénévolement.  Ils ont d’ailleurs moins de temps à consacrer aux organismes. »  À cet effet, le CAB bénéficie de la plate-forme web jebenevole.ca, où les gens qui veulent faire du bénévolat peuvent s’inscrire.   

Le prix de l’essence est aussi un enjeu pour les personnes qui voudraient s’impliquer dans le transport des personnes âgées.  « Les gens doivent fournir leur propre véhicule, signale Line Ouimette.  Le CAB paie une partie de l’essence pour les déplacements, l’autre partie est fournie par le client lui-même. » 

Actuellement, le Centre d’action bénévole l’Amicale compte sur une trentaine de bénévoles assidus pour offrir les services à la population, sans compter les bénévoles des autres organismes communautaires de la MRC.  « Le défi, c’est de les diriger vers le site web jebenevole.ca, de dire Line Ouimette.  Le bénévolat, ça marche souvent avec le bouche à oreille, sans oublier les nouveaux arrivants, pour qui le bénévolat est une façon de s’intégrer, de se créer un réseau dans son nouveau milieu.  On a donc comme défi de les inciter à s’inscrire en ligne, pour obtenir leurs coordonnées, et leur offrir des endroits où s’impliquer. »    

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