Métaux lourds : la fonderie Horne se rapproche de ses cibles

Publié le 25 avr. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Ian-Thomas Bélanger

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Glencore affirme que 99% du périmètre urbain de Rouyn-Noranda reçoit actuellement 15 ng/m3 d’arsenic et que 87% de ce même périmètre urbain est sous la norme nationale de 3 ng/m3 d’arsenic.

Lors d’une conférence de presse tenue à Rouyn-Noranda le 25 avril 2024 dans le but de rendre public son bilan de 2023 en matière d'émissions atmosphériques, la compagnie a confirmé une tendance à la baisse des émissions toxiques produites par sa fonderie de cuivre, située dans le quartier Notre-Dame de Rouyn-Noranda.

Selon les chiffres produits par l’équipe environnement de l’usine, les moyennes en arsenic seraient de 45 ng/m3 à la station légale, 10.2 ng/m3 à l’aréna Glencore, 6.3 ng/m3 à l’Hôtel de Ville et 2.8 ng/m3 dans le secteur de l’ancienne laiterie Dallaire.

Toujours selon Glencore, la mise en service des nouveaux dépoussiéreurs, l’amélioration de la captation de la roue de coulée de cuivre et la construction du nouveau dôme d’entreposage auraient eu une incidence positive sur la baisse des émissions toxiques.

Pour ce qui est du cadmium et du plomb, les moyennes annuelles se situeraient respectivement à 8.5 ng/m3 et 323.1 ng/m3, respectant ainsi les normes annuelles fixées à 12 ng/m3 pour le cadmium et 450 ng/m3 pour le plomb.

« Les échantillons que nous prélevons à nos stations de mesure sont vérifiés de 2 manières: toutes nos stations sont accréditées par le Centre d’Expertise et d’Analyse du Québec, qui vérifie comment sont prélevés, analysés et manipulés les échantillons. Nos échantillons sont également envoyés de façon régulière au ministère de l’Environnement, qui procède à ses propres analyses afin de confirmer les mesures », avance la directrice environnement pour les opérations cuivre pour l’Amérique du Nord et les Philippines pour Glencore, Marie-Élise Viger.

La compagnie soutient d’ailleurs avoir réduit de 70% la concentration moyenne annuelle d’arsenic depuis 2005 grâce à ses travaux.

Glencore et la fonderie Horne misent d’ailleurs sur l’achèvement du projet AÉRIS afin de réduire davantage ses émissions toxiques au cours des prochaines années.