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23 mai 2024

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Moraine-d’Harricana : possible solution pour le puits d’appoint de Val-d’Or

eau potable

©Photo archives - l'Avant-Poste

La Moraine-d’Harricana pourrait être la solution comme nouvelle source pour le puits d’appoint de Val-d’Or.

ENVIRONNEMENT - En quête d’une nouvelle source d’eau pour son puits d’appoint, Val-d’Or pourrait trouver une solution en la Moraine-d’Harricana. Des travaux de forage et d’exploration se mettront en branle pour vérifier le potentiel.

Entérinées mardi dernier, ces recherches se justifient par la nature même de la moraine et l’absence d’activité contaminante sur son affluent. Un ensemble de facteurs qui rendrait ce site potentiel intéressant pour l’approvisionnement en eau potable, et pour le développement de Val-d’Or. 

Normalement, le règlement de zonage ne permet pas la construction d’un réseau d’aqueduc et d’égouts publics à l’extérieur du périmètre d’urbanisation. Or, étant donné qu’il s’agit d’une question de santé publique, le tout peut faire l’objet de modifications au schéma d’aménagement de la MRCVO. 

«Pour le développement de Val-d’Or, la ressource en eau est intéressante. On est aussi en discussion avec le ministère des Ressources naturelles et la firme Norascon, puisqu’il y a eu une demande de bail exclusif d’exploitation. S’il y a un potentiel aquifère, on va pouvoir protéger ce territoire», assure le conseiller municipal et délégué sur le comité environnemental, Benjamin Turcotte. 

Le puits d’appoint, utilisé principalement lors des périodes de grande consommation d’eau, a dû être fermé en janvier 2023. Des tests avaient alors révélé une quantité anormale de particules perfluorées. 

Des phases sont déjà prévues pour l’année 2024. Des critères sur le chemin d’accès et aux façons de faire devront être respectées. Le mandat a été remis à une firme qui se spécialise dans des opérations dans des territoires aquatiques fragiles comme les moraines ou les eskers. 

«Nos professionnels en eau nous assurent qu’il n’y a pas de danger pour l’approvisionnement de l’actuelle ville de Val-d’Or. Cependant, on doit s’assurer qu’il y en aura pour de futurs développements, c’est sûr et certain», indique Benjamin Turcotte, concernant la possibilité que la moraine pourrait être la solution espérée. 

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