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10 juin 2024

Hugo Saez - hsaez@medialo.ca

Mathieu Rancourt, un papa qui ne s’arrête pas

Mathieu Rancourt

©Gracieuseté

Mathieu Rancourt est un véritable papa poule et entretient un lien fusionnel qui est très fort avec son fils. 

Un papa investi – À l’occasion de la Fête des Pères, Le Citoyen est allé à la recherche des papas inspirants qui composent notre région. Rencontre avec Mathieu Rancourt, papa d’un fils âgé de quatre ans au parcours de vie atypique qui vit à 100 à l’heure.

« Je suis quelqu’un d’extrêmement sociable, qui aime l’amitié et qui a un don pour l’écoute des autres. J’aime aider les gens, je suis très curieux et je ne juge personne. Avec mon fils, j’ai un côté paternel très développé et je cherche toujours à lui montrer ce qu’est la vie en lui apprenant tout un tas de choses » : c’est ainsi que se décrit Mathieu Rancourt. 

« Ça a changé ma vie » 

Depuis qu’il a endossé le rôle de père il y a quelques années, sa vie a pris un tournant. « Je me rappellerais toujours du jour où il est venu au monde. Je me suis dit qu’il fallait que j’en fasse le plus possible pour qu’il devienne une meilleure personne chaque jour, en lui inculquant de bonnes valeurs morales d’écoute, d’entraide et de compréhension. Je veux qu’il ne manque de rien, qu’il se sente capable d’aller au bout de ses rêves et d’accomplir de grandes choses », témoigne Mathieu Rancourt. 

Pour être un père modèle, ce dernier divulgue de précieux conseils : « c’est être à l’écoute de son enfant, l’observer et lui dire ce qu’il a besoin d’entendre. Un père, c’est la figure principale qu’il va copier. Il faut être à la hauteur, réussir à lui donner l’exemple et un bon exemple. Il ne faut plus tout prendre à la légère, parce que tout ce que l’on fait a désormais des répercussions sur l’enfant », rapporte celui qui passe beaucoup de temps avec son fils. 

« Au rythme des saisons » 

L’aviation, les techniques policières ou encore l’histoire : tout au long de son parcours scolaire, Mathieu Rancourt a touché à tout. Alors qu’il prenait le chemin d’un doctorat pour devenir enseignant en histoire, ce dernier a finalement opté pour une technique en gestion d’entreprise dans l’optique de reprendre les commandes de la ferme familiale. 

« Toute ma vie, j’ai travaillé sur les fermes ici. Même quand j’étais à Québec, je revenais tout le temps quatre mois l’été. C’était naturel pour moi de revenir. J’aime l’équilibre du travail de la terre avec les animaux, le côté gestion du personnel et des finances entre autres. Faire de la mécanique, de la construction, de l’électricité, de la plomberie : on ne s’ennuie pas, il y a toujours quelque chose à faire. Je n’aurais pas pu exercer un métier où il faut toujours faire la même chose », avoue Mathieu Rancourt. 

Mathieu Rancourt

©Gracieuseté

Que ce soit la guitare, les arts, le sport, l’astronomie ou encore la politique : Mathieu Rancourt s’intéresse à tout un tas de choses dans la vie.

Poularies pour la vie 

De retour sur ses terres natales, il parvient même à entraîner son fils dans les rouages de sa profession au quotidien. « Il me suit sur la ferme, je l’amène avec moi dans le tracteur. Il y a ce contact avec les animaux et la valeur du travail que je peux lui inculquer. Quand je travaille, je peux lui montrer plein de choses. Que ce soit déplacer le foin pour les vaches ou nourrir les poules, mon enfant aime vraiment être sur la ferme. C’est un beau mode de vie », reconnait-il avec satisfaction.  

À l’heure où Poularies s’apprête à fêter son 100e anniversaire, il s’avère que la famille Rancourt occupe une place prépondérante dans l’histoire de la municipalité. C’est en 1929 que l’arrière-grand-père de Mathieu a posé un premier pas dans les lieux qui sont toujours habités par son arrière-petit-fils. « Quand j’étais jeune, je me souviens que j’allais à l’école en vélo. Mon grand-père était charpentier menuisier dans le village, mon père est président du 100e et on possède une grosse partie des terres. On est très impliqué dans le village et on l’a toujours été, donc c’est sûr qu’il y a un attachement et une certaine fierté à l’égard de Poularies », affirme Mathieu Rancourt. 

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