Un retour réussi pour le gala annuel du Club de boxe de Val-d'Or

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Le Club de boxe de Val-d'Or organisait un premier gala d’envergure en plus de cinq ans.

BOXE - Cinq ans après son dernier gros gala annuel, le Club de boxe de Val-d’Or espère pouvoir remettre des bases pour augmenter l’engouement du sport et amener des espoirs au prochain niveau.

Dans un premier rendez-vous en plus de cinq ans, l’organisme a réuni une carte de 15 combats, avec des combattants de l’Abitibi-Témiscamingue, du Nord-du-Québec et de l’Ontario. Entre 550 et 600 personnes ont franchi les tourniquets de l’Aréna Kiwanis.

En plus de donner une arène pour que les élèves puissent démontrer leur savoir-faire, la soirée sert aussi de contexte pour du financement. On ignore le total qui a été amassé, mais le président du club, Michel Leduc, démontrait beaucoup de positivisme dans ce retour.

«Le côté monétaire peut nous aider à acheter de l’équipement ou éponger des frais pour aller en compétition. En priorité, on veut créer un engouement pour avoir des jeunes et, peut-être, des futurs jeunes champions. On veut qu’ils montrent aux adultes ce qu’ils sont en mesure de faire», affirme-t-il.

Repartir à neuf

Propriétaire d’un bon bassin de boxeurs dans les dernières années, le Club de boxe de Val-d’Or a dû essuyer une balle courbe du destin que personne n’avait vu venir.

L’édition 2020 du petit gala au Bunker Gym, qui devait se tenir le 14 mars, a été l’un des premiers événements sportifs à être annulé à cause de la Covid-19. Pris dans le tordeur des mesures sanitaires par la suite et privé de quelques événements de financement, l’organisme a dû attendre quelques années avant de reprendre le gala annuel du mois de mai.

«Deux jours avant, les boxeurs étaient prêts et tout était en place pour la soirée. Puis, tout le monde est venu sur la panique parce qu’avec les mesures sanitaires on avait maintenant seulement droit à 250 personnes dans la salle en raison de la pandémie. On était aussi à quelques mois du déménagement au Centre multisports Fournier et on avait fait des investissements», raconte Michel Leduc.

Avec les mesures qui empêchaient les contacts, le noyau instauré par le club dans les 10 dernières années s’est tranquillement essoufflé. En revanche, une relève semble tranquillement se reformer.

«On avait une belle équipe de boxe. Pendant deux ou trois ans, on avait l’un des nôtres qui était un champion canadien et d’autres étaient champions provinciaux. La boxe est un peu tombée à l’eau, mais on recommence avec du nouveau monde», entrevoit Michel Leduc.

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