UQAT : trois nouveaux professeurs pour l’École d’études autochtones

Publié le 21 sept. 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
Lecture : 2 minutes

Hugo Saez

Partagez sur Facebook Partagez sur Twitter Partagez sur LinkedIn

Département dédié aux études autochtones – Benjamin Gingras, Éliane Grant et Christian Rock, qui appartiennent respectivement aux nations Anishinabe, Eeyou et Innue, font leur entrée au sein du corps professoral de l’École d’études autochtones.

Créée en 2016, l’École d’études autochtones opte pour une approche multidisciplinaire et interculturelle, centrée sur les interactions entre les membres autochtones et allochtones de la communauté étudiante et ceux du personnel enseignant.

Éliane Grant, experte en écologie et Membre de la Première Nation Crie de Waswanipi, est biologiste de la faune pour le Gouvernement de la Nation Crie. Son travail se concentre sur l'impact des perturbations territoriales sur les pratiques culturelles et les espèces fauniques des Eeyouch, en intégrant les connaissances traditionnelles à la science.

Benjamin Gingras de la nation Anishinabe se joint au corps professoral de l’École d’études autochtones de l’UQAT

Benjamin Gingras, quant à lui, est neuropsychologue spécialisé dans les troubles d'apprentissage auprès d'une clientèle pédiatrique. Dans le cadre de son doctorat en neuropsychologie achevé en 2018, il s’est intéressé au développement des fonctions intellectuelles après une lésion cérébrale et sur l'impact de l'épilepsie sur la récupération.

Christian Rock, de la nation Innue, partagera son savoir à l’École d’études autochtones de l’UQAT.

Enfin, Christian Rock est un spécialiste de la gouvernance autochtone. Depuis plus de vingt ans, dans le cadre de différentes fonctions, il a développé ses connaissances en lien avec la gouvernance autochtone en accompagnant les collectivités autochtones en matière d’administration publique.

« Ces trois spécialistes enrichiront certainement les activités menées à l’École, par leur expertise, leur bagage culturel et leur parcours professionnel et personnel. Nous sommes très heureux de les accueillir dans notre équipe », souligne Hugo Asselin, directeur de l’École d’études autochtones.