Sarah-Ève Coutu-Godbout rejoint les rangs des Citadelles de Rouyn-Noranda

Transmettre à la relève

©Photo Gracieuseté – Instagram/@cflodinphoto

« Ma passion pour le hockey est plus forte que tout », reconnaît la nouvelle adjointe de la formation M17 AAA des Citadelles.

Quelques mois après sa retraite sportive, Sarah-Ève Coutu-Godbout fait son retour dans le monde du hockey et devient entraîneuse-adjointe de l’équipe M17 AAA des Citadelles de Rouyn-Noranda.

Le temps n’a pas été long avant que Sarah-Ève Coutu-Godbout ne retourne passer du temps dans une aréna. « J’avais besoin d’une mini pause, puis je suis rentrée en contact avec Garry Parke. Je suis allée le voir il y a deux semaines pour lui dire que je cherchais à revenir dans le monde du hockey, et on m’a toujours dit que la porte serait ouverte. C’est comme ça que ça s’est fait. Transmettre aux jeunes, c’était une option facile », raconte l’ancienne joueuse professionnelle.

Retour à la maison

Native de Rouyn-Noranda, le choix de se tourner vers les Citadelles n’a pas été le fruit du hasard. « Le fait de pouvoir revenir en région, travailler avec ces jeunes et représenter une équipe de la ville, c’est sûr que ça vient me chercher. Il y a un gros sentiment d’appartenance. Chaque fin de saison, je retournais à Rouyn et je m’entrainais ici. Garry était d’ailleurs mon entraîneur personnel », rapporte la nouvelle entraîneuse-adjointe.

La formation témiscabitibienne se réjouit de pouvoir compter sur l’expertise d’une ancienne joueuse, qui évoluait encore au plus haut niveau il y a quelques mois. Diplômée de l’Université américaine de Quinnipiac, Sarah-Ève Coutu-Godbout a fait un rapide passage par Toronto avant de prendre la direction de la Suède. C’est au sein du club Gothembourgeois de Frölunda qu’elle a mis un terme à sa carrière, en juillet dernier.

Sarah-Ève Coutu-Godbout a déjà fait ses débuts derrière le banc, aux côtés de l’entraîneur-chef Garry Parke, et de l’entraîneur-adjoint David Cliche.

« De bonnes relations avec les jeunes »

« Le plus gros défi, c’est le fait d’avoir autant de bagages. Pour moi, il y a des choses qui me viennent tout de suite. Mais il faut se rappeler que les jeunes sont encore en développement. C’est bien beau que je comprenne, mais il faut que les autres comprennent aussi et je ne peux pas les aider sur la glace pendant une partie. Il faut que je transmette mes habiletés d’une autre façon », constate la Rouynorandienne.

Alors qu’elle vient tout juste d’entrer en fonction, Sarah-Ève Coutu-Godbout assure que ses débuts se passent bien. « La première game, c’était vraiment l’fun. C’est sûr que c’était différent d’être en arrière du banc, mais ça s’est fait organiquement », met en avant cette dernière.

À l’aise dans ses nouvelles fonctions, la nouvelle entraîneuse-adjointe pourrait engranger les parties à l’avenir. « Je ne vois pas pourquoi je ne continuerais pas à coacher encore longtemps », achève Sarah-Ève Coutu-

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