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01 janvier 2025

Salle de rédaction - redaction@medialo.ca

10 dossiers à surveiller en 2025

2025 en Abitibi-Témiscamingue

10 dossiers à surveiller

©Médialo

Bien qu’elle ne possède pas de boule de cristal, notre équipe de journalistes estime que les dossiers suivants feront à nouveau les grands titres en 2025.

Ouverture de la mine Dumont Nickel à Launay

Le projet Dumont Nickel représente l'un des plus vastes gisements de sulfures de nickel encore non exploités, prêt à être lancé et ayant obtenu ses principales autorisations environnementales. La décision de mise en chantier (construction) est fixée en 2025 avec un démarrage de la production de nickel prévu au deuxième trimestre 2028. Une fois en exploitation, le Projet Dumont Nickel assurera une production annuelle moyenne de 39 kt de nickel pendant plus de 30 ans, créant environ 500 emplois qualifiés.

Cette production suffira à construire environ 780 000 véhicules électriques par an et sera essentielle pour l'approvisionnement en nickel de la filière batterie québécoise. Les dépenses initiales s'élèvent à 2,0 milliards $, avec des retombées économiques annuelles de 300 millions $. Ce projet est localisé à 25 km à l'ouest de la ville d'Amos.

Projet Dumont Nickel

©Carte tirée du site Internet de Dumont.

Taxes de 25% de Donald Trump

Les exportations canadiennes vers les États-Unis ont augmenté de 1,6 % en septembre grâce à la hausse des exportations d'avions et d'or à l'état brut. Conséquence : l'excédent commercial avec les États-Unis s'est élargi : de 7,8 milliards de dollars en août à 8,3 milliards de dollars en septembre. C’est dire à quel point la taxe Trump de 25 % à la douane pourrait s’avérer déterminante.

L’Association de l'exploration minière du Québec affirme que « si c’est vraiment un 25% d’augmentation, cela aura un impact global mais variable selon le type (or, aluminium, lithium ou métaux de base). Pour l’exploration cela pourrait signifier un accès plus difficile aux capitaux et un ralentissement dans l’exploration. »

Du côté de l’agriculture témiscabitibienne, l'UPA s’inquiète : «  Les États-Unis représentent 67% de nos exportations bioalimentaires, soit plus de 8 milliards de dollars par année. Face à ces menaces de tarifs, il est encore plus essentiel de favoriser l’achat local. »

Taxe Donald Trump

©Photo Unsplash.

Chalk River : enfouissement des déchets nucléaires

Le 18 septembre, le député péquiste de Jean-Talon, Pascal Paradis, a soumis une motion de soutien à la communauté de Kebaowek concernant le projet de déchets radioactifs de Chalk River. Ce fut rejetée par la CAQ. La motion entendait reconnaître l'opposition de la communauté anichinabée de Kebaowek, de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, ainsi que de 140 municipalités québécoises.

Daniel Bernard, député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, a expliqué que le refus de débattre était dû aux amendements proposés par le PQ, que Paradis considérait comme affaiblissants. Auparavant, le Bloc Québécois avait réaffirmé son appui à la Première Nation de Kebaowek contre le projet de déchets nucléaires à Chalk River, en appelant le gouvernement canadien à abandonner cette initiative. Yves-François Blanchet du Bloc a mis en avant les dangers pour la santé de la rivière des Outaouais et du fleuve Saint-Laurent reliés à l'approvisionnement en eau potable, en raison des risques de contamination radioactive.

Chalk River

©Unsplash.

L’impact de l’immigration sur la pénurie de main-d’œuvre en Abitibi-Témiscamingue

Les entreprises locales misent sur l’immigration pour combler la pénurie de main-d’œuvre, mais les récentes mesures fédérales sur les travailleurs étrangers temporaires pourraient freiner cette solution. Les entreprises sont inquiètes par rapport à ce qui se défile comme fait. Face à une pénurie de main-d’œuvre persistante, elles se tournent de plus en plus vers l’immigration pour combler les besoins dans des secteurs clés.

Dans une région comme l’Abitibi-Témiscamingue où des secteurs clés comme la santé, la construction, l’exploitation minière et le commerce de détail sont fortement tributaires de travailleurs temporaires, les récentes mesures fédérales concernant les travailleurs étrangers temporaires pourraient bien compliquer cette dynamique pour l’année 2025.

Notamment, la limitation des travailleurs temporaires (TET) à 10 % et la réduction des visas à un an risquent d’amplifier la situation.  Selon plusieurs données, la pénurie de main-d’œuvre risque de durer encore longtemps en Abitibi-Témiscamingue.

 

Pénurie main d'oeuvre

©Gracieuseté

Une possible lumière au bout du tunnel pour la pénurie de logements en région

2025 débute à peine qu’un problème majeur pointe toujours à l’horizon :la pénurie de logements. Depuis plusieurs années ce problème persiste en région. Selon les récents propos de la mairesse de Val-d’Or, le taux d’inoccupation des logements serait de 0,4% dans son secteur.

Cependant, une lueur d’espoir se dessine dans le paysage urbain de l’Abitibi-Témiscamingue, notamment grâce à trois importants projets de logements en construction précisément à Val-d’Or, Rouyn-Noranda et Amos. À Val-d’Or, le Boréal Appartement Hôtel a ouvert ses portes le 16 décembre dernier avec ses 98 appartements.

À Rouyn-Noranda, un projet de 70M$ est en construction alors que plus de 220 logements seront disponibles sur la rue Perreault. La Ville d’Amos verra elle aussi aboutir un projet de 140 logements. Espérons que d’autres projets s’ajouteront en 2025 pour soulager la pression sur les municipalités aux prises avec cette crise du logement.

 

Pénurie de logement

©Immeubles DCL

Les élections fédérales 2025 en Abitibi-Témiscamingue

La crise provoquée par la démission de Chrystia Freeland le 16 décembre dernier, à titre de ministre des Finances du Canada, continue de faire couler beaucoup d’encre. Prévues le 20 octobre 2025, les élections fédérales pourraient survenir à tous moments en raison de la grogne qui règne au sein du parti Libéral du Canada.

Profitant de la pause du temps des Fêtes pour réfléchir, le premier ministre Justin Trudeau va-t-il démissionner? Quoi qu’il en soit les deux députés Bloquistes Sylvie Bérubé, Abitibi–Baie-James–Nunavik–Eeyou et Sébastien Lemire, Abitibi-Témiscamingue sont prêts à plonger pour obtenir un troisième mandat.  

Sébastien Lemire

©Gracieuseté

Sylvie Bérubé

Élections municipales 2025

Dans moins d’un an, les citoyens d’environ 1100 municipalités à travers le Québec devront se déplacer vers les bureaux de votation afin d’élire le maire où la mairesse de leur ville le 2 novembre 2025. En Abitibi-Témiscamingue, il pourrait y avoir plusieurs changements au poste de magistrat(e).

Voici quelques chiffres des dernières élections qui se déroulaient en pleine pandémie, en novembre 2021 et les noms de ceux et celles qui pourraient solliciter un nouveau mandat de quatre 4 ans.

Val-d’Or : Céline Brindamour, depuis 2021. 66% des votes lors de la dernière élection municipale.

Amos : Sébastien d’Astous, depuis 2015. 59% des votes lors de la dernière élection municipale.

Rouyn-Noranda : Diane Dallaire, depuis 2017. 46% des votes lors de la dernière élection municipale.

La Sarre : Yves Dubé, depuis 2017. Sans opposition lors de la dernière élection municipale

Ville-Marie : Martin Lefebvre, depuis 2022.

Elections municipales

©Gracieuseté

Le projet du centre aquatique à Rouyn-Noranda tient toujours la route

La Ville de Rouyn-Noranda prévoit annoncer un nouvel appel d’offres en janvier prochain pour la construction du centre aquatique, qui sera situé dans le stationnement entre le Cégep et l’UQAT. Ce projet a connu plusieurs rebondissements au cours des derniers mois, notamment en raison de la complexité du dossier et des ajustements nécessaires au niveau des plans.

Cependant, la directrice des travaux publics et services techniques de la Ville, Hélène Piuze, reste confiante. Elle assure qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter, soulignant que l’ensemble du processus est bien encadré et que les retards, bien que regrettables, n’auront pas de répercussions majeures sur la finalité du projet.

La première pelletée de terre est attendue pour ce printemps, avec l’objectif ambitieux d’ouvrir le centre au public d’ici la fin de 2026 dans le cadre du centenaire de la Ville ou début de 2027.

Centre Aquatique R-N

©Ville de Rouyn-Noranda

Le Centre d’hébergement régional en cancérologie : ouverture prévue en juin 2025

Le Centre d’hébergement régional en cancérologie, dont l’ouverture est prévue pour juin 2025, viendra répondre à un besoin crucial. Avec des services d’hébergement spécialisés aux patients atteints de cancer dans la région.

Il comprendra 10 chambres et 20 lits en offrant un lieu confortable et sécuritaire à proximité des traitements pour alléger le fardeau logistique pour les patients et leurs familles.

Avec un hébergement abordable et des services complémentaires tels que la massothérapie, la kinésiologie et l’appui psychologique.

Pour l’instant, les travaux se poursuivent et le projet devrait être opérationnel dès l’été 2025. Grâce à cette nouvelle ressource, les patients auront non seulement accès à des soins de qualité, mais aussi à un environnement de soutien qui favorisera leur guérison physique et mentale.  

Centre Hébergement cancérologie Rouyn-Noranda

©IMAGE 3D : Marie-Josée Roy STRUKTURA ARCHITECTURE)

Un nouvel acheteur pour l’usine de RYAM

En juillet 2024, les dirigeants de l’usine RYAM à Témiscaming ont mis à pied 275 travailleurs suivant la fermeture de l’une des 3 lignes de production : la cellulose de haute pureté. Dénoncée de toutes parts, cette manoeuvre de l’entreprise américaine a soulevé des inquiétudes chez les citoyens et la classe politique. Est-ce la fin de l’usine? Est-ce que l’usine est à vendre? Qui peut   acheter l’usine?

Alerté par la situation, le ministre de l’Économie de l’époque, Pierre Fitzgibbon se déplace dans la municipalité de près de 3000 âmes. Accompagné du député Daniel Bernard, monsieur Fitzgibbon multiplie les rencontres pour bien saisir les enjeux de cette fermeture.

Il termine sa tournée par un point de presse en affirmant qu’il connaît un acheteur qui serait intéressé à acheter l’usine. Le 1er septembre, Pierre Fitzgibbon quitte la politique, emportant avec lui le secret du mystérieux acheteur. Est-ce que la nouvelle ministre de l’Économie, Christine Fréchette, va révéler le nom de ce potentiel acquéreur en 2025?

 

 

 

 

Pierre Fitzgibbon

©page personnelle réseau social X

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