Des gens s’inquiètent pour l’intégrité du Parc Opémican

  • Publié le 17 janv. 2025 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Lucie Charest

Au moins 75 personnes se sont rassemblées au Théâtre du Rift à Ville-Marie ce 16 janvier à l’invitation des Amis de la rivière Kipawa (LARK) et du Conseil régional de l’environnement de l’Abitibi-Témiscamingue (CREAT). Celles-ci ont pu partager leurs préoccupations, voire proposer d’autres alternatives au projet de développement hydroélectrique Onimiki. 

« Ce qui est ressorti est le malaise qu’on ressent face à un projet industriel qui affecterait non seulement la qualité des infrastructures touristiques et le Parc national d’Opémican, dont la création avait nécessité tellement de discussion et de concertation au Témiscamingue, a indiqué Bianca Bédard, directrice générale du CREAT. L’autre malaise est que la MRC de Témiscamingue fasse partie des promoteurs de ce projet qui pourrait ébranler tous les efforts d’attractivité qu’elle déploie. » 

Selon Mme Bédard, des doutes ont également été soulevés sur les sommes déjà investies dans ce projet, alors qu’une personne présente parlait de quelques centaines de milliers de dollars, selon la compréhension d’autres intervenants, il s’agirait davantage de deux millions. La majorité des participants craint également que la centrale nord du projet Onimiki, en détournant une partie de la rivière Kipawa, ne crée un précédent dans la Loi sur les parcs nationaux.  

« Non seulement un bon nombre était bien au fait des différents aspects du dossier, mais plusieurs avaient des alternatives à proposer.»  

– Christian Belisle 

Alternatives 

Les échanges entre les participants et les représentants du CREAT et de LARK ont alterné avec une présentation sur grand écran du reportage de La Semaine verte sur le projet Onimiki et différentes données recueillies et transmises par les deux organismes. 

« Nous avons été agréablement surpris par la qualité des échanges, s’est réjoui Christian Belisle, vice-président de LARK. Non seulement un bon nombre était bien au fait des différents aspects du dossier, mais plusieurs avaient des alternatives à proposer. » 

Parmi ces alternatives, pensons à davantage utiliser les infrastructures déjà en place pour produire de l’hydroélectricité. « Ces ouvrages existent déjà et il faut les entretenir de toute façon », a conclu M. Belisle. 

Les deux organismes ont été invités par Énergie Renouvelable Onimiki S.E.C à joindre une table de travail sur la rivière Kipawa. Ceux-ci sont toujours en réflexion quant à leur représentation à cette table. 

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La Grande chute pourrait perdre une bonne part de son attractivité advenant qu’une part de la rivière Kipawa soit détournée pour alimenter une turbine, selon LARK et CREAT..

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