La FIQ-SISSAT dénonce la réorganisation du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue touchant 500 postes

Publié le 1 avr. 2025 (Mis à jour le 23 mai 2025)
Lecture : 2 minutes

Ricardo Jr Emmanuel

Partagez sur Facebook Partagez sur Twitter Partagez sur LinkedIn

Le Syndicat interprofessionnel en soins de santé de l’Abitibi-Témiscamingue (FIQ-SISSAT), affilié à la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), exprime sa vive opposition à la réorganisation annoncée ce matin par le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue.

Cette mesure, qui risque de toucher 500 postes, suscite de vives inquiétudes sur la qualité des soins et les conditions de travail des professionnels de la santé dans la région.

« Notre PDG est devenue un véritable pantin de l’agence Santé Québec. Elle a pour rôle d’être la chef d’orchestre d’une agence de recouvrement plutôt que de se porter à la défense des services auxquels la population a droit. Quand elle parle d’efficience, ce qu’elle demande aux professionnelles en soins, c’est encore d’en faire plus avec moins. C’est carrément scandaleux ! Elle devrait réclamer une hausse des budgets du CISSS-AT, mais elle préfère écouter les consignes de madame Biron », dénonce le président de la FIQ-SISSAT, Jean-Sébastien Blais, dans un communiqué.

Il a été annoncé que plus de 80 postes en soins infirmiers seront affectés par cette réorganisation, principalement dans les secteurs dédiés aux soins des ainés. Ainsi, toutes les MRC de la région seront impactées par cette restructuration des services de santé.

Jean-Sébastien Blais, président de la FIQ-SISSAT a exprimé ses craintes, soulignant que les aînés de la région risquent une fois de plus de payer le prix de la réduction de l’offre de services en soins à domicile.

Il a également fait remarquer que la diminution du personnel dans les Maisons des aînés entraînera des conséquences néfastes, rendant de plus en plus difficiles le recrutement et le maintien de la main-d’œuvre dans ce contexte.

« Nous craignons que ce soit encore une fois les ainés de la région qui paient le prix de la diminution de l’offre de service en soins à domicile et souffrent de la diminution du personnel travaillant en Maisons des ainés. » – Jean-Sébastien Blais

Cette réorganisation des services de santé soulève de nombreuses inquiétudes, tant pour les travailleurs du secteur que pour les usagers, notamment les aînés, qui risquent de voir la qualité de leurs soins diminuer.