17e édition de l’Université nomade au pavillon de l’UQAT de Val-d’Or

  • Publié le 24 août 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Audrey-Anne Gauthier

La 17e édition de l’Université nomade avait pour thème la sécurisation culturelle en contexte autochtone. Une soixantaine de participants étaient présents lors de cette semaine de formation. 

L’Université nomade est un programme de formation qui vise à favoriser le partage des savoirs et des compétences entre le milieu universitaire et le milieu autochtone. Les journées étaient divisées en plusieurs thématiques qui auront permis aux étudiants et aux intervenants d’en apprendre davantage sur la civilisation autochtone à travers l’histoire, mais également sur divers enjeux sociaux comme la santé, l’éducation, l’employabilité ou le logement en contexte autochtone. Ce sont entre autres des intervenants, des chercheurs, des leaders autochtones et des artistes qui ont donné les formations de manière intensive pendant 4 jours.  

« Ce que nous visions avec ces formations en mode condensé, c’est de découvrir à travers des expériences, des recherches, des discussions, des ateliers, comment nous pouvons contribuer à l’amélioration d’enjeux spécifiques reliés aux communautés autochtones. Au fond, ce que nous souhaitons à travers ces formations c’est de comprendre comment nous pouvons co-construire des solutions entre différents partenaires afin de trouver des réponses aux questions qui touchent les communautés », mentionne Iona Radu, professeure à l’École d’études autochtones, au pavillon de l’UQAT à Val-d’Or. 

Et ensuite? 

L’Université nomade sert donc à mettre en relation des personnes issues du domaine de la recherche avec des acteurs sociaux du monde autochtone ainsi que les étudiants engagés dans des démarches de recherche en contexte autochtone. Selon Mme Radu, ce genre de formation sonne des cloches dans la tête des étudiants pour de futurs projets de recherche. « La connaissance des enjeux autochtones est différente pour la plupart des gens qui participent à l’Université nomade. Pour certains, c’est un premier pas vers la connaissance des communautés. Pour d’autres, c’est une façon même de trouver des sujets de recherche concrets pour leur projet de maîtrise et de doctorat. Le but étant toujours de créer des ponts et d’enrichir les bases de données sur les contextes sociaux autochtones pour ainsi travailler plus en profondeur sur des solutions et des projets à long terme. C’est vraiment inspirant! ».  

C’est la 5e fois que l’UQAT accueille l’Université nomade depuis la création de cette dernière en 2008.  

Articles les plus consultés

François Legault pressenti comme nouveau ministre de l’Abitibi-Témiscamingue. 

Photo gracieuseté Émilie Nadeau. 
Actualités
Politique

EXCLUSIF ! François Legault pressenti comme nouveau ministre de notre région

L'officialisation de sa nomination adviendrait la semaine prochaine. Le Citoyen a reçu l'information par une source proche et crédible.
La marche du 7 septembre.

Photo gracieuseté Alex Alisich.
Actualités
Environnement

Plus de 400 manifestants contre la Fonderie Horne

Cette grande marche a eu pour but de dénoncer la pollution industrielle de la Fonderie Horne.
Carotte 3,65 % CuEq sur 21,1 mètres de 976 m à 997,1 m dans le trou 1274-17-269W3.

Image gracieuseté.
Actualités
Mines

Abitibi Metals recoupe 3,65 % CuEq sur 21,1 mètres à B26

Ces résultats proviennent du sondage 1274-17-269W3, réalisé à 932 mètres de profondeur.