Alexandra Pépin : l’enseignement et la glace dans les veines

Publié le 8 août 2023 (Mis à jour le 23 mai 2025)
Lecture : 2 minutes

Pierre-Olivier Poulin

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THÉMATIQUE – Elle parcourt le monde entier pour divertir les gens sur la mer et sur la terre. Membre de la troupe de Disney on Ice, la Valdorienne Alexandra Pépin maîtrise le patinage artistique, mais au-delà de réussir ses figures, le désir de passer ses connaissances aux futurs patineurs et patineuses se ressent à travers elle.

De passage dans sa région natale, l’athlète de 26 ans était en préparation pour se rendre au Moyen-Orient afin de participer à des représentations à Dubaï et en Arabie Saoudite.

Malgré les nombreuses heures d’entraînement, les multiples trajets en avion et les bagages imprégnés dans sa vie, nul ne sait quand Alexandra Pépin accrochera ses patins pour de bon. Lorsque le jour viendra, celle-ci songe à emprunter la voie de l’enseignement à temps plein.

Mais comme elle le fait pour sa carrière professionnelle, Pépin veut quand même jumeler sa passion première avec son travail. Une ouverture qui pourrait s’agrandir avec les années, alors que le programme sport-études du Filon débutera un volet patinage artistique, dès cet automne.

«C’est certain que si j’ai l’occasion de revenir dans la région, je veux m’impliquer, ici. Encore là, on ne sait pas où la vie peut nous faire atterrir, ni quand l’après-carrière arrive», philosophe la Valdorienne.

«Dans mon domaine professionnel, on peut faire ce que l’on veut. Certains font ça pendant deux ans et décident de retourner à l’école. Un de mes amis dans Disney on Ice a 52 ans. Il a une petite-fille et il en a fait une carrière», illustre la patineuse.

Alexandra Pépin a l’opportunité de vêtir le costume du personnage d’Elsa, du film La Reine des neiges, lors des spectacles de Disney on Ice.

S'impliquer de manière volontaire

Ayant eu l’opportunité de décrocher des contrats pour faire des spectacles sur des bateaux de croisière et des stades de renommée internationale, Alexandra Pépin se plaît d’être entourée des siens lorsqu’elle a l’occasion de visiter la famille dans son Abitibi-Témiscamingue natal.

Quand elle a le temps, elle répond présente pour faire du remplacement dans certaines écoles primaires et secondaires du coin. Même si elle ne se voit pas comme une enseignante au sein d’une classe conventionnelle, son implication provient d’une source tout près d’elle.

«Mes deux parents font ce métier, donc j’ai deux bons mentors derrière moi qui m’aident et qui me guident quand j’en ai besoin. Par contre, j’en ai juste fait quelques fois. Je n’ai pas de baccalauréat en enseignement, donc c’était juste pour dépanner des gens», nuance Alexandra Pépin.

Quand elle donne du temps pour les patineuses locales, elle ne manque pas d’expériences et d’histoires à raconter.

«Ce qui est intéressant lorsqu’on va dans des pays comme l’Arabie Saoudite ou les Émirats arabes unis, il faut changer et adapter les costumes et les chorégraphies, car ce sont des religions et des cultures différentes», donne en exemple l’athlète.