Autonomie alimentaire et vitalité économique, main dans la main

  • Publié le 18 août 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 3 minutes
Lucie Charest

De passage à Notre-Dame-du-Nord, à l’Unité de recherche et développement en agroalimentaire de l’UQAT, le ministre André Lamontagne a dévoilé l’octroi de financement dépassant le 1,7 M$ visant à soutenir et annoncé la signature de la première Entente sectorielle de développement bioalimentaire.

Selon le ministre de l’Agriculture des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), André Lamontagne, cette première entente sectorielle en Abitibi-Témiscamingue agira comme un important levier pour le déploiement de projets bioalimentaires qui tiennent compte des particularités régionales. 

« Je me réjouis de la mise en œuvre de cette nouvelle entente sectorielle et je salue le dynamisme du secteur bioalimentaire de l'Abitibi-Témiscamingue, a-t-il déclaré. C'est en tenant compte des spécificités régionales et en misant sur la concertation que nous pourrons réaliser des projets structurants, au bénéfice de la région et de notre autonomie alimentaire. » 

Réactions 

Les différents intervenants du milieu ont accueilli la nouvelle avec un bel enthousiasme. Sébastien D'Astous, président de la Conférence des préfets de l'Abitibi-Témiscamingue et préfet de la MRC d'Abitibi accueille cette entente comme un outil structurant pour ce secteur de la région. « Notre région, du fait des spécificités qui lui sont propres, se devait de se doter d'une entente à sa couleur qui permettrait d'agir concrètement sur les enjeux vécus sur le terrain, a-t-il noté. La collaboration soutenue entre les MRC et les partenaires durant les derniers mois aura permis de dégager d'importants leviers financiers qui permettront l'élaboration d'une stratégie structurante de développement du secteur bioalimentaire et la mise en œuvre d'actions concrètes visant à répondre aux défis présents sur chacun des territoires de la région. » 

Pour Donald Rheault, président du Centre local de développement Abitibi, c'est une grande fierté d'assumer le rôle de mandataire pour cette entente sectorielle. « Notre équipe est enthousiaste à l'idée de travailler sans relâche pour faire rayonner l'entente à travers l'ensemble de notre magnifique région, a-t-il souligné. Nous sommes en action, en étroite collaboration avec nos partenaires, pour la mise en commun des plans de développement de la zone agricole. De plus, nous sommes engagés à travailler main dans la main avec les producteurs bovins afin de répondre de manière proactive aux enjeux liés à la production et à la commercialisation des viandes. Ensemble, nous aspirons à créer un avenir florissant pour le secteur bioalimentaire, renforçant ainsi notre position en tant que moteur économique de la région. » 

Même son de cloche chez le recteur de l’UQAT, Vincent Rousson. Pour lui, cette entente et l’investissement de Québec illustrent une belle marque de confiance envers l’expertise de l’UQAT et un désir de contribuer au développement régional. « Le projet de grandes cultures biologiques de l'UQAT représente une réponse globale à plusieurs enjeux contemporains, a-t-il rappelé. En développant les savoirs et les pratiques de pointe menant à une exploitation agricole écoresponsable, résiliente et rentable sur les territoires agroforestiers du monde entier, cette nouvelle filière positionnera l'Abitibi-Témiscamingue comme l'un des leaders de l'agriculture biologique à l'échelle provinciale, nationale et internationale. » 

«C'est en tenant compte des spécificités régionales et en misant sur la concertation que nous pourrons réaliser des projets structurants, au bénéfice de la région et de notre autonomie alimentaire » 

– André Lamontagne 

Financement et objectifs 

Chacune des quatre MRC de la région et la ville de Rouyn-Noranda injecteront respectivement 75 000 $ à l’entente. Le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ) octroie une somme de 750 000 $, le ministère des Affaires municipales et de l'Habitation (MAMH) et le ministère de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie (MEIE) allouent à l'entente un montant de 450 000 $ chacun, tandis que le ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale (MESS) accorde 80 000 $. 

Les objectifs visent l’essor du secteur, le développement de la production animale, l’identification des enjeux liés à la main-d’œuvre, le soutien à l’Unité de recherche, le développement d’entreprises et l’amélioration de la compétitivité de même que favoriser la complémentarité des différents territoires. 

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