Ce père de 6 enfants : « On a laissé faire la nature »  

  • Publié le 9 juin 2025 (Mis à jour le 9 juin 2025)
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Gracieuseté.
Gracieuseté.

Luc Lavoie travaille pour la municipalité de Val-d’Or en tant que coordonnateur mais se trouve aussi à la tête d’une belle petite troupe familiale forte de 6 enfants. Entretien avec ce papa et mari dévoué, ancien pompier. 

Une famille hors du commun, mais bien ancrée
Avoir une famille si fournie le situe un peu à contre-courant. « On n’est pas si exceptionnels que cela mais effectivement ça n’est pas la norme », glisse-t-il dans un éclat de rire. 

Il prétend n’avoir jamais reçu aucune remarque négative. « La plupart des gens sont agréablement surpris et nostalgiques car ça se voyait plus souvent jadis », précise M. Lavoie. 

Une longue carrière municipale
Son poste auprès de sa municipalité, il l’occupe depuis plus d’une vingtaine d’années. « Je travaille pour la Ville de Val-d’Or. J’y suis coordonnateur aux activités sportives et récréatives. Je fais le lien avec les associations sportives pour l’organisation d’événements, des entraîneurs ou des administrateurs qui sont souvent bénévoles. J’ai donc affaire à des gens qui s’impliquent dans leur communauté », explique ce fringant quinquagénaire. 

Luc Lavoie avait été engagé en l’an 2000 par la Ville de Sullivan, quelque peu avant la fusion municipale. Sa fonction demeure la même qu’aujourd’hui. 

Parallèlement à son emploi de bureau, il fut pompier pendant cinq ans à temps partiel. D’abord pompier bénévole puis après ladite fusion, ça s’est modernisé. Il a abandonné cette activité en 2005-2006 car ça devenait peu compatible avec son rôle de pater familias. En tout cas, cela a influé sur son troisième enfant (19 ans) qui est également pompier. 

Une fratrie bien enracinée
L’aîné de la fratrie aura 23 ans ce mois-ci. La cadette a 11 ans. Le puîné a 21 ans. Les deux autres sont adolescents. Au total, quatre garçons, deux filles. Les plus grands sont tous fortement ancrés en Abitibi-Témiscamingue, confirme leur père.

Luc Lavoie et la moitié de sa troupe.
Luc Lavoie, père tranquille, et la moitié de sa troupe. Gracieuseté.

Un engagement communautaire naturel
Son baccalauréat est en récréologie, soit en loisirs. Ce qui fait qu’il est naturel, pour sa conjointe et lui, de s’impliquer dans leur communauté. 

Leurs 6 enfants sont tous passés par l’école alternative Papillon d’or à Val-d’Or. C’est un établissement où la participation des parents est requise. 

Le principal bénévolat de M. Lavoie, c’est le Festival d’humour de l’Abitibi-Témiscamingue. 

Un choix de vie assumé
Avoir une famille nombreuse n’a pas été planifié. « Ça n’était pas prévu. On a laissé faire la nature petit à petit », s’amuse-t-il. 

Madame Lavoie a une formation d’éducatrice à la petite enfance. Pour élever une telle famille, ils ont fait le choix de n’avoir qu’un seul salaire. « Elle a fait son métier à la maison avec nos propres enfants. On a décidé de prendre plus de temps et d’avoir moins d’argent afin de profiter de la vie et de voir grandir nos enfants. » 

Ces dernières années, Mme Lavoie a entamé un certificat en enseignement. Elle est redevenue plus active sur le marché du travail. 

Parfois, ceux qui ont une famille nombreuse sont eux-mêmes issus d’une famille nombreuse. Dans ce cas, il n’en est rien. Luc Lavoie n’a qu’une seule sœur ; sa conjointe vient d’une famille de trois enfants. À eux deux, ils ont dépassé les performances de leurs parents. 

Un retour aux sources
Luc Lavoie et sa femme sont originaires de l’Abitibi-Témiscamingue après avoir étudié respectivement à Trois-Rivières (université qu’il a finie en 1998) et à Montréal (DEC). Elle vient de Cadillac. Quant à lui, il est né à Lebel-sur-Quevillon mais s’est « promené également à Amos, Val-d’Or et Matagami ». Il a été écolier à Rouyn.
Quoiqu’il soit né dans la région du Nord-du-Québec, il confesse « avoir plus d’affinités avec Val-d’Or ».

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