Cours de francisation : la SEJAT demande l’appui de Pierre Dufour

  • Publié le 23 oct. 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
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Pierre-Olivier Poulin

Fortement opposés à l’abolition des cours de francisation dans le CSS de l’Or-et-des-Bois, les membres du conseil régional du Syndicat de l’enseignement de la Jamésie et de l’Abitibi-Témiscamingue (SEJAT) se tournent maintenant vers le député d’Abitibi-Est, Pierre Dufour, pour tenter d'annuler cette décision.

Une rencontre entre les deux parties se tiendra vendredi, vers 12h45. La SEJAT tentera d’exposer les dommages collatéraux de cette décision du gouvernement caquiste. En plus d’avoir des impacts sociaux pour une région comme l’Abitibi-Témiscamingue, le regroupement croit que les milieux de l’éducation, de l’économie et du communautaire seront aussi touchés. 

«En tant qu’élu, et particulièrement au sein du parti au pouvoir, M. Dufour doit porter la voix des citoyennes et des citoyens de sa circonscription. Et, sur cet enjeu, ces voix sont unanimes. Les revendications afin que le gouvernement revienne sur sa décision insensée ne cessent de s’additionner», indique la présidente du SEJAT, Cindy Lefebvre. 

«Les nouveaux arrivants allophones doivent bénéficier de services de francisation et le personnel des centres d’éducation des adultes détient cette expertise. Pourquoi lui en retirer la responsabilité? De plus, la région a besoin de cette main-d'oeuvre immigrante et la francisation est la clé d’une intégration réussie», ajoute le représentant de la CSSOB au sein du syndicat, Simon Roy. 

D’autres coupures similaires ont été confirmées au CSS de Rouyn-Noranda, à la suite des récentes décisions de Québec en matière d’immigration. 

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