Déchets : la MRCVO révise son plan de gestion

  • Publié le 17 janv. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Pierre-Olivier Poulin

DÉCHETS – La MRC de La Vallée-de-l’Or a annoncé, mercredi matin, ses principales directions en vue de son plan de gestion des matières résidentielles pour les huit prochaines années. Un projet qui s’amène dans un contexte où les pénalités gouvernementales concernant l’enfouissement excessif deviennent de plus en plus coûteuses.

Décliné en cinq grands axes, le plan veut surtout opérer une réduction à la source, via un meilleur tri par les citoyens. Accusant un retard considérable sur les cibles émises par Québec, la MRCVO avait dû payer deux obligations totalisant 1,7 M$ à cause de la hausse des déchets envoyés à l’enfouissement, dans le budget 2024 

«La collecte va évoluer de façon importante au cours des prochaines années, notamment au niveau de l’augmentation du recyclage, qui sera imposé. Le compostage ne sera plus une demande de participation…un moment donné, on va en venir à un point où on devra baisser notre tonnage ou changer la façon dont on sépare les déchets», prévoit le préfet suppléant de la MRCVO, Martin Ferron. 

Une consultation publique d’une durée d’environ deux mois sera organisée afin de laisser les citoyens en apprendre plus sur le nouveau plan et émettre leurs commentaires sur le sujet.  

«C’est eux qui devront l’appliquer, et à nous de le défendre d’une façon ou d’une autre. Il y a des choses qui sont imposées par Québec et qu’on devra tous accepter. 

Place aux inspections 

Dans les mesures appliquées, les villes et municipalités pourront procéder à des inspections pour voir si le tri est effectué de manière rigoureuse. Cette stratégie ne sera cependant pas implantée sur le court ou moyen terme.  

«D’ici les prochaines années, il va avoir des inspections surprises dans certains quartiers. On n’ira pas fouiller les poubelles des gens, mais on va regarder rapidement pour voir si le tri est complet. Ce n’est pas quelque chose de long à identifier. Avec ça, on va envoyer une lettre de sensibilisation pour expliquer ce qui va dans quel bac et pourquoi», explique M. Ferron, qui agit comme délégué dans ce projet. 

«On va expliquer aux gens l’impact monétaire si on ne fait pas le tri correctement. Les impacts sont environnementaux, mais aussi financiers. Ça va se faire en petites étapes, mais on devra changer nos habitudes. C’est souvent ce qui dérange», ajoute-t-il. 

Le nouveau plan veut aussi valoriser les matières organiques, la promotion de l’économie circulaire et les infrastructures et les technologies.  

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