Drapeau rouge : un atelier tout inclus pour contrer les agressions

  • Publié le 23 avr. 2022 (Mis à jour le 9 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Lucie Charest

Le concept est pratiquement trop beau pour être vrai .Un atelier d’une demi-journée touchant tant à la façon de se défendre contre les agressions, qu’à la façon de ne pas agresser tout en sensibilisant à la notion de consentement.

Ambroise Lycke et Julie Larochelle, avaient un sourire dans la voix lorsque nous les avons joints pour parler de l’atelier «Drapeau rouge», débuté la semaine du 11 avril. Ces ateliers sont dispensés dans 37 classes de niveau secondaire réparties dans les quatre écoles du territoire de même que dans deux classes d’éducation aux adultes.

«Chaque classe reçoit une formation sur la prévention des agressions, et comment s’en sortir pour obtenir de l’aide, a indiqué Ambroise Lycke, animateur de l’atelier et professeur de judo et d’autodéfense. Il ne s’agit pas forcément d’arts martiaux, mais de techniques de base. L’objectif est de leur donner des outils pour se sortir d’une agression, la prévenir, des notions de témoin actif ou témoin passif, notion de consentement, comment on peut agir, comment prévenir les situations dangereuses»

Partenaires complémentaires

Jusqu’à maintenant, l’intérêt et l’engagement des participants à l’atelier ne se dément pas. Ce succès repose en partie sur la qualité et la diversité des partenaires impliqués. Il s’agit du Carrefour jeunesse emploi du Témiscamingue (CJET) auquel sont attachés les travailleurs de milieu, du CALAC, du Groupe IMAGE, une ressource pour hommes en difficultés, de la maison Équinoxe, une maison d’hébergement pour femmes victimes de violence et du Centre de services scolaires du Témiscamingue. Ainsi, chacun de ces partenaires insuffle au projet les compétences et connaissances liées à sa propre mission.

70 % actif et 30 % verbal

«Présentement, les jeunes sont super emballés, ils sont attentifs, ils participent, s’est réjouie Julie Larochelle, travailleuse de milieu au CJET. Ils veulent en savoir encore plus. Nous passons les messages à travers les mouvements qu’on leur apprend. Ce programme est vraiment monté sur mesure pour eux.»

Les ateliers se font en un seul grand groupe. Ensuite, il se divise en deux groupes, l’un pour les garçons et l’autre pour les filles. Les sujets qui sont abordés touchent chacun plus directement. Est-ce qu’un homme peut pleurer tout en demeurant un homme, est-ce qu’un homme peut charmer sans dépasser les limites de la personne qu’il charme, la solidarité entre femmes, ce que les filles aimeraient dire à leurs hommes, comment on peut aller chercher de l’aide, où la trouver font partie des sujets abordés.

En trois phases

La première phase du projet Drapeau rouge a été d’approcher les enseignants et de les familiariser, la seconde, présentement en cours, est de donner les ateliers à tous les élèves de niveau secondaire. La troisième phase s’articulera autour du suivi.

«Surprenamment, jusqu’à maintenant, tous les élèves ont été tellement enthousiastes, se sont tellement investis, qu’ils nous demandent quand nous reviendrons, s’il y aura un suivi», a conclu Julie Larochelle. Comme quoi, ce projet, fait sur mesure pour eux, a définitivement atteint sa cible.

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