Emeric Gaudet, l’enfant de la région

  • Publié le 18 janv. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Hugo Saez

Du haut de ses 6’5’’, Emeric Gaudet est tout simplement le joueur le plus grand de la meute. Une élévation qui se ressent également dans son niveau de jeu, en constante progression.

Il est toujours spécial de jouer une rencontre à domicile, dans sa région natale. Pur produit de l’Abitibi-Témiscamingue, Emeric Gaudet est passé par les équipes des Citadelles de Rouyn-Noranda et des Forestiers d’Amos avant de se tailler une place au sein de l’effectif des Huskies. Véritable tour de contrôle dans l’arrière-garde de la meute, il distille de nombreuses mises en échec à chaque rendez-vous et peut se montrer décisif. Cette saison, c’est notamment lui qui avait offert la victoire aux siens dans les derniers instants devant les partisans le 17 décembre dernier face aux Voltigeurs de Drummondville.

Âgé de 18 ans, le gaucher fait preuve d’une certaine forme de maturité qui se ressent sur la glace et en dehors. Adepte de plusieurs sports au cours de sa jeunesse, le natif de Rouyn-Noranda a visiblement fait le bon choix en se tournant vers le hockey. Au cours de cette entrevue, Emeric Gaudet s’est également confié sur ce qu’il ressent sur le fait de jouer dans la région où il a grandi. Un véritable privilège dont il peut profiter, en quelque sorte. 

Si tu ne pratiquais pas le hockey, quel sport aurais-tu préféré ? 

J’ai joué au tennis plus jeune et au soccer aussi. Puis, à un moment donné, il a fallu que je fasse un choix entre le soccer et le hockey pour continuer. Puis finalement, j’ai choisi le hockey. Donc pour te répondre, je te dirais que j’hésite entre le tennis et le soccer. 

Lorsque tu étais plus jeune, quel était le métier de tes rêves ? 

Mon père travaille dans les mines, donc après le hockey j’irais sûrement faire une technique minière pour travailler dans les mines, comme mon père. 

À ce propos, peux-tu nous raconter comment se déroulent tes études ? 

En vrai ça va bien. Je suis en sciences humaines, c’est ma deuxième année au Cégep à Rouyn puis ça va très bien. J’ai un cours en ligne, de l’anglais, puis j’ai quand même de bonnes notes. J’essaye d’avoir de bonnes notes pour être le joueur étudiant avec les Huskies, puis les profs nous aident et sont là pour nous quand on part sur la route. 

Que représenterais ce titre de joueur étudiant que tu aspires justement à décrocher ? 

Je serais content et cela montrerait que si l’on met les efforts à la bonne place, on finit toujours par être récompensé. 

Si tu devais faire un choix entre remporter la Coupe du Président ou la Coupe Mémorial, laquelle choisirais-tu ? Pourquoi ? 

C’est une bonne question. Je te dirais la Coupe du Président, ça montrerait que nos efforts auraient payé tout au long de l’année. Puis après ça, ce serait la Coupe Mémorial. Et idéalement les deux c’est sûr ! (rires) 

Est-ce que c’est un privilège de disputer des rencontres à domicile lorsque l’on est originaire de la région ? 

C’est l’fun, j’ai toujours beaucoup de famille qui vient voir mes games. Mes grands-parents sont tout le temps-là, mes tantes et mes oncles… Donc c’est sûr que c’est spécial à chaque match que l’on joue à Rouyn. 

Avec qui rigoles-tu le plus dans le vestiaire de la meute ? 

Je n’ai pas un seul meilleur ami, on est comme un groupe et on s’appelle un peu « les Français ». Jérémie Minville, Anthony Turcotte, Mathis Perron, Félix Allard puis Édouard Cournoyer : je te dirais que ce sont pas mal mes meilleurs amis dans la chambre. 

Si tu avais l’occasion de partir visiter un endroit du globe, où irais-tu ? Pourquoi ? 

J’irai à Paris, pour juste visiter la place, la tour Eiffel et tout ce qu’il y a parce que je trouve cela intéressant. J’ai déjà vu des vidéos là-dessus mais je n’y suis jamais allé. Je ne voyage pas vraiment souvent et je suis allé deux fois dans le sud, en Floride puis à Cuba.

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